Portique
Joseph Paris, construction (5)

Page créée le 29/01/2020 ; mise à jour le 30/01/2020.

Passerelles et divers

Passerelles

Le montage des passerelles est très semblable pour toutes. Je ne vais donc le décrire que pour une passerelle de poutre. Il consiste à souder les supports, soit en forme de cornière, soit de U, puis les garde-corps. Cette dernière opération est à faire de préférence à la fin du montage complet, car d’une part les garde-corps peuvent gêner la décoration du portique, et d’autre part, ces pièces sont assez exposées et fragiles.

Le montage des supports ne pose pas de difficulté particulière, car ils se positionnent dans des gravures sous les plateformes. Ici, un support est tenu par une paire de brucelles pour la verticalité. De plus, j’appuie dessus avec une lame émoussée de couteau X-Acto pour assurer un bon contact. Un tout petit paillon de soudure est utilisé, toujours bien sûr avec du flux.

Soudage d’un support de plateforme

Une fois cela fait, il faut vérifier que la passerelle s’emboîte correctement dans la pièce principale. Il y a parfois des surprises. Ainsi, pour cette poutre, des mortaises n’ont pas été suffisamment gravées et sont à moitié bouchées. Il a fallu reprendre ces trous d’une manière un peu acrobatique !

Reprise de mortaise mal débouchée

Ceci fait, la passerelle se monte parfaitement et peut être soudée à sa place. Vue de dessus :

Passerelle montée, vue de dessus

Vue de dessous.

Passerelle vue de dessous

Passerelle de cabine

Celle-ci est assez particulière pour mériter un paragraphe.

Concernant les supports, pas de différence importante avec ce qui a été dit plus haut. Mais il s’y trouve de nombreux accessoires qui nécessitent quelques précisions. D’abord, l’échelle qui permet de d’accéder aux passerelles supérieures. Pour faciliter le montage, j’ai prévu des traverses provisoires qui maintiennent parfaitement parallèles les deux montants. Cela permet de souder confortablement quelques barreaux, avant de supprimer les traverses puis de monter les barreaux restants. Sur la photo suivante, une traverse est déjà supprimée, l’autre est coupée.

Montage de la petite échelle

Cette échelle, terminée, est soudée sur la plateforme, ainsi que ses supports.

Plateforme équipée de l’échelle et des supports

Dans la réalité, l’emprunt de cette échelle présente un danger, ce qui explique la présence de grillages de sécurité de part et d’autre. J’avais essayé de faire graver ces grillages directement sur les pièces, mais ils ne sont pas sortis correctement. En effet, la largeur des « fils » était inférieure au minimum accepté par le graveur. Sachant cela, j’avais prévu aussi des pièces dépourvues de grillage. Il faut donc l’ajouter. Tout cela étant assez fragile, j’ai soudé les grilles directement sur la plaque de photodécoupe, avant d’en extraire les pièces.

La grille utilisée est de la Scale Scenics. Je la maintiens sur la photodécoupe avec un morceau d’époxy, je dépose de la crème à souder puis j’applique le fer de point en point, sans frotter de peur de déformer la grille.

Soudage d’une grille

Résultat.

Aspect de la grille terminée

Soudage des rambardes sur la plateforme

Pour cette passerelle, contrairement aux autres, je monte tout de suite les différentes rambardes. D’abord l’extérieure, en la maintenant sur une plaque de liège à l’aide de deux paires de brucelles.

Montage de la rambarde extérieure

Vue rapprochée :

Vue rapprochée du montage de la rambarde extérieure

Puis la rambarde intérieure, elle aussi munie d’un grillage de sécurité.

Montage de la rambarde intérieure

Il reste à faire une petite vérification du montage sur le pied de palée.

Test de montage sur le pied de palée

Tout va bien. La grille intérieure s’insère sous le sommier ; l’extérieure sera soudée sur la passerelle supérieure lorsqu’elle sera montée. On peut voir sur cette photo l’échelle d’accès dont on va parler maintenant.

Échelle d’accès

D’abord, pliage de l’échelle. J’ai prévu plusieurs traits de gravure pour obtenir l’approximation d’une courbe par trois segments pour les supports. Le premier côté est plié. Remarquez le trou à gauche bouché, et les suivants mal percés. Je ne m’en suis aperçu qu’après, sinon, j’aurais corrigé sur la pièce à plat, ç’aurait été plus facile. J’ai dû reprendre systématiquement tous les trous (67 en tout…) avec un équarrissoir.

Début de pliage de l’échelle, trous mal percés

J’espérais pouvoir souder tous les barreaux d’un seul coup, mais cela s’est révélé impossible : il y en a toujours un pour ressortir quand survient la moindre vibration, témoin ici le deuxième à gauche…

Positionnement des barreaux

J’espérais aussi utiliser des barreaux de la bonne longueur pour éviter un travail d’arasement risqué vu la petitesse et la fragilité de cette échelle. Cela s’est avéré très difficile. Finalement, il vaut mieux les couper un peu trop longs, et les araser ensuite, à condition d’avoir une véritable pince coupante à ras, de façon à minimiser l’utilisation de la lime et du papier abrasif.

Échelle terminée

On distingue les barreaux plus longs qui vont servir à fixer la crinoline, que nous allons maintenant mettre en forme. Après pliage, les angles sont immédiatement renforcés avec de la soudure, car ces pièces sont très fines et fragiles.

Pliage et renforcement de la crinoline

Détail de la crinoline montée.

Détail de la crinoline montée

Parmi les accessoires qui vont être montés sur la palée côté cabine, il y a aussi précisément les supports de cabine, et la console qui supporte les trolleys de prise de courant. Voici quelques images de ces accessoires.

Essai de montage de la cabine sur ses supports. Ceux-ci, à cause de leur petitesse, sont délicats à mettre en place. Il faut donc vérifier que la cabine s’y insère correctement.

Essai de montage de la cabine sur ses supports

Voici la console des trolleys. J’ai essayé de fabriquer des ressorts (minuscules : diamètre 1 mm, longueur 4,5 mm) avec du fil inox de 0,1 mm. Le résultat est très décevant.

Console des trolleys

Heureusement, un gentil membre du forum Loco-Revue (merci à lui) m’a procuré des ressorts beaucoup plus jolis, mais pas disponibles dans le commerce, puisqu’ils proviennent d’attelages Symoba. Mais ces ressorts sont en fait très peu visibles, on peut donc s’en passer.

Trolley avec joli ressort

Voici enfin cette palée équipée de tous ses accessoires.

Palée de cabine équipée

Plateforme des armoires électriques

Cette plateforme combine un peu tout ce qui a été vu précédemment, pliage, soudage des armoires et des rambardes. Les poutrelles soutenant la plateforme forment une pièce unique en impression 3D, ce qui n’est pas une bonne idée, étant donné que cette pièce va être encastrée dans et recouverte par des pièces métalliques. Elle risque ainsi de subir des contraintes trop fortes. Dans la future version, ces poutrelles seront métalliques.

Armoires électriques

Le toit, en impression 3D, ne sera monté qu’après peinture des armoires.

Grille en laiton photodécoupé
Réf. 652-3501
8,90 € — prix 2020
chez micro-modele