Page créée le 28/01/2020.
Remarque préalable : la construction que je vais vous montrer est assez compliquée, à cause d’une conception des pièces pas très bonne. Pour une éventuelle future version, j’ai revu fortement cette conception, en remplaçant par exemple sept pièces principales par seulement deux. En particulier, les flancs ne formeront plus qu’une seule pièce, et les capots aussi, comme le montre l’image ci-contre.
Il sera ainsi beaucoup plus facile de les maintenir ensemble pour le soudage.
Le soudage se faisant par l’intérieur, il est nécessaire d’étamer les pièces, avec de la crème à souder. Il faut prendre soin de supprimer toute surépaisseur, à l’aide de tresse à dessouder.
Pour le montage, ici encore, un gabarit est très utile. Il se compose d’un noyau en aluminium de 4 mm d’épaisseur, que j’ai réalisé avec deux plaques de 2 mm. Il est percé pour recevoir des faux axes de galets qui positionneront les flancs. Il aurait été plus pratique de remplacer les faux axes par des boulons M1,2 × 8, en inox pour ne pas être soudés. Comme je n’en avais pas, j’ai dû mettre en place des vis de plus gros diamètre (2 mm) au bord des pièces, avec des rondelles et des cales de compensation d’épaisseur. Tout cela n’était pas bien pratique mais, pour quatre exemplaires en tout, ça a suffi.
Voici le gabarit, déjà utilisé, on en voit les séquelles.
Voici maintenant les pièces montées sur le gabarit, avec de multiples pinces pour les faire tenir.
La vérité m’oblige à dire que je n’ai pas réussi à souder l’ensemble en une seule fois : il y avait toujours un rebelle pour se mettre de travers, et la paire de brucelles, trop lourde, qui glissait et s’échappait !
Je me suis donc résolu à souder d’abord la partie centrale des capots, puis seulement dans un deuxième temps les parties inclinées et verticales. Voici le résultat.
Les galets sont composés d’un empilement de disques photodécoupés. Si vous possédez un tour, vous préférerez peut-être les réaliser à partir de roues de wagon. Les cotes sont données dans la notice.
Les disques sont empilés, avec leur moyeu (tube laiton), sur la queue d’un foret, chacun étant enduit de crème à souder. Après avoir intercalé des entretoises, ils sont pressés manuellement à l’aide d’une pince puis soudés au chalumeau.
Ils sont finalement tournés dans une mini perceuse à l’aide d’une lime.
Les galets sont montés sur leur axe à l’intérieur des bogies, puis le support de butoir et les multiples petites brides sont soudés en place. La difficulté est de les orienter correctement, avec les « têtes de vis » en bonne position, ce que je n’ai pas toujours réussi (voir photo ci-dessous). Ici encore, la nouvelle conception rendra les choses plus faciles.
Un des bogies porteurs reçoit son volant de frein, les bogies moteurs recevront un bloc moteur et un pare-chocs en impression 3D (ci-dessous un bogie a été équipé provisoirement). Dans la future conception, le pare-chocs sera en métal ainsi que la suspension du bloc moteur, le but étant de limiter au maximum le nombre de pièces en 3D, tout en permettant une finesse et une solidité plus grandes.
Vue rapprochée.