Page créée le 27/01/2020.
Chaque poutre se compose d’une pièce en U, fermée par un couvercle et par des pièces d’extrémité. Le pliage de la pièce en U est bien plus facile à l’aide d’une plieuse.
Après pliage, soudage des pièces d’espacement intérieures. On voit ici la présence d’un petit « paillon » de soudure, sa longueur permettant de doser la quantité apportée. Pour éviter qu’il ne roule, il est pratique de l’aplatir d’un coup de pince, ce qui n’a pas été fait ! Il y a bien sûr apport de flux, bien qu’il soit possible ici d’utiliser de la soudure de type électronique.
Pour l’assemblage, la difficulté principale est ici de maintenir ensemble des pièces très longues et minces. Par exemple, le rail de roulement, en barre de maillechort de section 1 × 1 mm, doit rester exactement au bord de la poutre. J’ai prévu des gabarits en photodécoupe qui aident à cela, mais qui sont insuffisants, et qui risquent d’être soudés en même temps que les pièces.
Pour empêcher le rail de glisser, j’ai découpé une cale en aluminium de largeur juste suffisante, selon schéma en coupe ci-contre.
Je peux ainsi utiliser ma technique du « saucissonnage » en conjonction avec les gabarits.
Ci-dessous, vue d’une extrémité engagée dans un gabarit.
Ligature avec fil de fer galvanisé. J’aurais dû serrer davantage les spires. La cale en aluminium, d’une épaisseur de 1,5 mm, est tirée d’une face avant inutilisée de coffret électronique.
Aspect après soudage au chalumeau. Le papier d’aluminium protège le support en contreplaqué. L’extrémité engagée dans le gabarit sera soudée ensuite.
Les poutres simples doivent être assemblées par deux pour former les poutres de roulement. Elles sont raccordées par des pièces de liaison qui doivent elles aussi être formées en U.
Une première tentative d’assemblage sans précaution particulière s’est soldée par un résultat très mauvais, avec un gauchissement important de l’ensemble. Il faut donc ici aussi prévoir un gabarit de montage qui seul pourra assurer une géométrie correcte.
Ce gabarit est constitué d’un support en contreplaqué — dont la planéité est à vérifier — et de plaquettes d’aluminium percées et taraudées pour y fixer les pièces à assembler. Ces plaquettes ont un rôle double : elles permettent une meilleure précision de perçage que le bois, et elles protégeront le support de la flamme du chalumeau. Dans la photo suivante, les pièces sont déjà montées sur le gabarit. Une bride centrale plaque les poutres sur le gabarit, car elles ne sont pas fixées aux extrémités. Soudage en cours. Notez que l’utilisation du fer à souder est ici parfaitement possible.
Soudage terminé. Du fait que les pièces ne sont pas parfaitement jointives, la soudure a coulé à l’extérieur de celles-ci. L’excédent sera enlevé plus tard.
Le gros du montage est maintenant terminé. Vérification de l’assemblage correct de la structure. C’est bon ! Il y a juste une différence de distance de 0,5 mm entre le haut et le bas des pieds de palée, qui sera facile à corriger par des cales de faible épaisseur judicieusement placées entre les palées et les poutres.
Il s’agit des butées de fin de course, situées aux extrémités des rails de roulement, et des supports de festons de câble.
Pas de difficulté particulière, si ce n’est la petitesse des pièces. Je commence par souder un support à chaque extrémité, puis un au milieu. Note : pour éviter d’empâter la base des supports, j’ai commencé par utiliser de la crème à souder ; ce n’était pas une bonne idée, la tenue mécanique étant très faible. Mieux vaut choisir un alliage étain-argent, quitte à avoir plus de nettoyage à faire.
Pour la version future, un gabarit permettra un montage beaucoup plus confortable de ces supports.
Avant de continuer, je soude le fil de maillechort ⌀ 0,4 mm qui représente le rail de roulement du câble électrique. Ce « rail » va faciliter le positionnement correct des autres supports.
Et voici la pose du dernier support — de la première poutre ! On voit l’avantage de la présence du « rail » qui donne un deuxième point d’appui à la pièce en cours de soudage.
Ces pièces, composées de deux parties, étant assez petites (quelques millimètres), il est pratique de les étamer directement sur la plaque photogravée.
Il suffit ensuite de plier le support, puis d’assembler et souder les deux pièces.
Au premier plan, les minuscules paillons de soudure utilisés.
On termine par le montage sur les poutres. La butée de droite est un peu bancale. Ce sera corrigé sans difficulté.
Bien que le gros œuvre soit terminé, il nous reste encore beaucoup de pain sur la planche.