Page créée le 02/02/2020.
Les poutres, latérales comme centrales, sont composées, comme toute poutre qui se respecte, d’une âme et de deux ailes, dont l’assemblage, et surtout l’équerrage, ne sont pas forcément faciles, bien qu’il y ait des rainures de positionnement. J’ai donc prévu des gabarits de montage qui, à première vue, ne pouvaient pas fonctionner, car ils étaient surgravés et donnaient trop de jeu. Cependant, en les positionnant en oblique, ils ont joué parfaitement leur rôle.
Voici une poutre latérale engagée dans les gabarits, ce qui permet de la prendre dans l’étau et de souder les trois pièces en même temps.
Naturellement, les extrémités ne sont pas soudées, de peur que les gabarits ne le soient. Mais il est facile de le faire ensuite, puisque les trois pièces tiennent ensemble.
Pour les petites poutres centrales, j’utilise aussi les gabarits, mais ces poutres sont trop petites pour être mises dans l’étau. Je les ai donc laissées dans les gabarits, eux-mêmes fixés sur une planchette. En pinçant le milieu avec des brucelles, je maintiens le contact entre les éléments pendant que je déplace le fer à souder.
Ces traverses sont celles qui vont recevoir les crochets de treuil. Elles sont doubles, avec une aile inférieure commune. Je commence donc par souder une âme et son aile supérieure…
… puis les deux moitiés ensemble, en interposant une cale de 2 mm en aluminium, le tout étant assemblé par un boulon M1,6. Sur la photo, les brucelles tiennent l’aile inférieure plaquée sur les âmes avant soudage.
Finalement, l’axe de crochet, diamètre 1,5 mm, est soudé, en prenant soin de ne pas mettre de soudure dans la partie centrale.
Je soude les deux traverses de charge à leur emplacement sur une poutre latérale, toujours en vérifiant la perpendicularité…
… puis deux traverses centrales et la deuxième poutre latérale, en vérifiant soigneusement l’équerrage et la planéité de l’ensemble (plus tôt on constate un défaut, plus il est facile à corriger, même si, avec la technique du soudage, on peut toujours tout démonter et recommencer. Ça m’est arrivé).
Une fois ce châssis monté, le reste des pièces ne posera pas trop de difficultés, sauf peut-être les cornières de contreventement petites et posées en oblique, délicates à maintenir en place.
Successivement, soudage des traverses extrêmes…
… des petites poutres centrales, sur les traverses d’extrémité…
… sur les traverses centrales…
… et enfin soudage des cornières de contreventement.
Pour ces dernières, je pense qu’il aurait été plus facile de les monter avant les poutres centrales.
Terminons par les accessoires, parmi lesquels je distingue les paniers à câbles, sortes d’entonnoirs qui guident les câbles électriques lors de la montée/descente du spreader.
La pièce principale de ces paniers doit être formée en cylindre, que j’obtiens selon la méthode déjà expliquée en la roulant sur un foret. C’est plus délicat ici car il y a les montants fragiles à préserver. Le cylindre est soudé…
… puis le fond et les supports.
Dans la future version, les supports, difficiles à aligner, seront intégrés aux traverses de charge.
Soudage du cercle médian. Le panier est en appui sur un mandrin conique, ce qui pousse les montants contre le cercle…
… et enfin du cercle supérieur.
Montage sur traverse de charge, toujours à l’aide d’une cale en aluminium de 2 mm.
Résultat.
La partie métallique du spreader est maintenant terminée. Il reste à l’équiper avec les chariots de préhension, qui sont principalement composés de pièces en impression 3D.