Page créée le 10/12/2014.
Il faut des embases de timons d’épaisseur très réduite pour passer entre le châssis et les roues. J’ai choisi des timons Makette KKK1, à (relativement) grande élongation. Présentés sous forme de plaque de maillechort photogravée de 35 exemplaires, donc pour équiper… 17,5 wagons (!), ils sont assez bon marché. Mais, actuellement (2014), ils sont difficiles à trouver sous cette forme.
NB : j’ai essayé des modèles Roco en plastique, mais ça ne « rentre » pas !
La construction de ces timons ne pose pas de difficulté. Il faut simplement éviter de trop serrer les pattes d’assemblage. Je craignais au début des problèmes de réglage de hauteur, puisqu’il n’y a pas de boîtier NEM ajustable sur ce modèle. Mais en fait, en inclinant la queue de boîtier à 45°, on obtient sensiblement la hauteur voulue. Malgré tout, la faible épaisseur (0,3 mm) de cette queue fait que le timon manque de rigidité, et il me paraît très difficile d’y ajouter un renfort. Si vous voulez brunir les timons pour plus de discrétion, faites-le avant la construction, ce sera beaucoup plus facile.
Il faut naturellement araser tous les reliefs entre le pivot de bogie et la traverse de tête. Heureusement, ils sont peu nombreux. L’embase du timon doit être positionnée contre la traverse de tête. Pour la fixation, si c’est possible, je préfère des vis M2 vissées dans des trous ⌀ 1,6. A priori, pas la peine de tarauder ces trous, mais je le fais quand même ! Pour le réglage, commencer par serrer modérément les vis, et faire jouer le timon. Il y a de fortes chances qu’il reste coincé dans une position oblique. Desserrer alors doucement les vis jusqu’à ce que le timon revienne de lui-même en position centrale.
L’utilisation de vis est impossible pour les wagons plats, sur lesquels je colle donc à la cyanoacrylate. L’adhésif double face mince ne tient pas à long terme.