Page créée le 2/07/2024 ; mise à jour le 16/07/2024.
Électrification des fourgons générateurs A2Dx
Concernant l’éclairage et les attelages conducteurs, les fourgons sont équipés de la même façon que les autres voitures, à ceci près que :
- la réglette est raccourcie (c’est prévu par conception : une ligne de coupe et des pastilles de connexion sont placées aux endroits adéquats) ;
- seule l’extrémité « voyageurs » est équipée d’un attelage conducteur.
En plus, ces véhicules sont munis de fanaux (ainsi d’ailleurs qu’une autre voiture susceptible de figurer en fin de rame), et d’un décodeur de fonction.
Fanaux
Les circuits imprimés conçus pour d’autres voitures ne conviennent pas ici : les feux sont trop écartés. J’ai donc utilisé un circuit pour VSE, en le coupant en deux et en bricolant des points de connexion par grattage du vernis épargne. Pour faciliter l’implantation, les deux demi-circuits sont réunis par un « pont » en maillechort ⌀ 0,5 qui fait aussi office de conducteur électrique.
Pour plaquer les circuits sur le dossier de la voiture, il faut réduire la largeur de la pièce de vitrage d’extrémité. Pour démonter celle-ci, il faut d’abord décoller les vitrages latéraux. C’est très facile, car seuls deux petits morceaux d’adhésif double-face mince les maintiennent en place.
Ensuite, couper selon les traits indiqués sur la photo suivante, puis coller avec un peu de Kristal Klear.
Il faut aussi usiner légèrement le haut du châssis. La photo montre cela sur une voiture A5rtu, dont la forme d’extrémité est un peu différente. Mais le principe est le même : il faut supprimer la partie qui fait saillie au-dessus de la ligne indiquée.
Je rappelle que, dans le cas du fourgon, il n’y a pas d’attelage électrique à cette extrémité.
Les circuits équipés de LED 0603 sont collés sur la paroi au double-face mince.
Prise de courant
Mon premier fourgon avait été équipé de prises de courant par lamelles de bronze frottant sur l’intérieur des boudins, mais la résistance à l’avancement était importante et des grincements se produisaient.
Pour celui arrivé récemment, j’ai décidé de l’équiper de paliers laiton. Pour ce faire, je creuse les boîtes d’essieu sur une profondeur de 1,5 mm avec une fraise sphérique ⌀ 2 montée sur mini perceuse inclinée à 15°.
Vue rapprochée :
Les points délicats sont :
- Maintenir le flanc de bogie horizontal pour obtenir une même profondeur sur les deux boîtes. Ceci est obtenu par une petite cale en bois placée dessous ;
- bien centrer la fraise par rapport à la boîte. Bon à savoir : l’empattement du bogie est de 26,4 mm.
Après avoir réglé la butée de profondeur, il suffit de procéder lentement, à vitesse faible pour éviter le bourrage et la fusion du plastique.
Les paliers, du type à collerette, sont munis d’un fil de 25/100 soudé sur le bord avec du flux type Bergeon.
Ils sont ensuite collés dans leur logement à la cyanoacrylate, et maintenus bien à plat à l’aide de pinces à ressort.
Pour que les fils restent bien plaqués sur le flanc du bogie, j’ai pensé que la meilleure solution était de percer les sabots de frein intérieurs au diamètre 0,5. Sabots qui ne devraient pas être collés aux longerons, bien entendu…
À l’avant-plan, on peut voir trois trous dont un seul sera utilisé. Il n’est pas facile de guider le foret (HSS) pour percer où l’on veut…
Les fils sont glissés dans ces trous, puis réunis et soudés sur une petite plage de cuivre autocollant. Des fils souples y sont également soudés.
Vue rapprochée.
Préparation des essieux
Les roues non isolées sont montées sur des demi-axes isolés entre eux. Si on utilise les roues Trix, il faut au moins diminuer la largeur de leur moyeu qui sinon frotterait sur la collerette des paliers. Pour cela, la roue est maintenue dans une bride en époxy percée à 10,5. La fraise a un diamètre de 6 mm, parfois insuffisant pour certains moyeux.
Cliquez sur l’image pour une vue rapprochée.
Personnellement, je réduis — par tournage à la lime ! — la largeur des roues à 2,8 mm et la hauteur des boudins à 0,8 (au lieu de 1,2). Voici les roues ainsi rectifiées, montées sur demi-essieu, et leur manchon fait d’un tronçon de cartouche Bic.
Avec un manchon de 14,4 mm, la distance entre pointes varie de 22,8 à 23,0 mm. J’en profite pour adapter ces différences aux écartements un peu variables des paliers en laiton.
Une fois les valeurs correctes obtenues, les essieux sont montés sur les bogies et la position du manchon fixée avec un peu de cyanoacrylate.
Décodeur et circuit de réserve d’énergie
J’ai utilisé deux condensateurs de 2 200 µF / 25 V en parallèle, montés sur un circuit pastillé, avec une résistance de 100 Ω et une diode 1N4148.
Pour le décodeur, j’avais le choix entre un Lenz Standard+ V2 trop long et un ESU Lokpilot FX V3.0 passablement abîmé que j’ai quand même choisi. Mais je n’arrive pas à faire fonctionner la réserve d’énergie avec ce décodeur, alors que cela fonctionne très bien avec les Lenz. À revoir donc.
Voici la programmation du décodeur :
- F1 : fanaux de la voiture de l’extrémité opposée de la rame ;
- F2 : fanaux du fourgon ;
- F3 : éclairage des compartiments ;
- F4 : atténuation de l’éclairage pour circulation de nuit.
Fourgon câblé :
Le décodeur est collé verticalement sur une cloison. On aperçoit à droite l’emplacement prévu pour un haut-parleur, jamais proposé à ma connaissance, pas plus que le décodeur sonore adapté avec le bruit du groupe électrogène.