Page créée le 10/02/2024.
Marque - Référence
Roco 70460
Type
A1A A1A 68050 avec cabine d’origine. Dépôt de Limoges.
Masse / courant au patinage sous 12 V
415 g / 0,46 A
Commentaires
Les roues ne sont pas brunies, mais elles ont un enjoliveur en plastique qui montre les détails de transmission. Les six essieux sont moteurs. Ce n’est donc pas une A1A A1A, mais une CC ! L’essieu extrême de chaque bogie a ses deux roues bandagées.
Le levage de la caisse est facile : il suffit d’écarter les flancs. Le câblage interne est simple et clair. Le circuit fait enfin appel à des LED. Il n’y a aucune liaison électrique entre le chassis et la caisse. L’éclairage des cabines et des 3e feux frontaux s’effectue par conduits de lumière. Cela facilite la programmation du décodeur caisse ôtée, car il est ainsi possible de contrôler l’allumage de tous les feux.
À propos des 3e feux frontaux, ils sont allumés par défaut. Cela signifie qu’en numérique, il faut activer une touche de fonction pour les éteindre. Il est assez simple d’inverser ce comportement par programmation, du moins avec un décodeur ESU.
Mesures électriques en courant continu, machine non rodée : démarrage sous 2,8 à 3 V ; courant au patinage 0,46 A et courant moteur bloqué 1,3 A sous 12 V.
La notice étant assez mal traduite tant en français qu’en anglais quant à l’affectation des sorties physiques du décodeur, la voici, en notation ESU.
| Sortie | Affectation |
|---|---|
| AUX1 | Rouges arrière |
| AUX2 | Rouges avant |
| AUX3 | Cabine 1 |
| AUX4 | Cabine 2 |
| AUX5 | 3e feu 1 |
| AUX6 | 3e feu 2 |
Voir gamos81.altervista.org pour la liste des références de 68000 sorties en modèle réduit.
Modifications
- Montage des rambardes.
- Décodeur ESU Lokpilot 5 DCC PluX22.
- Dispositif d’élongation avant déposé (plus de boîtier NEM visible).
Historique
Locomotives construites en 80 exemplaires de 1963 à 1968 par Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire (C.A.F.L.), Compagnie de Construction électro-mécanique (C.E.M.) et Fives-Lille-Cail (F.L.C.). Puissance UIC 1660 kW (moteur diesel Sulzer type 12 LVA 24, 12 cylindres, injection directe, 1980 kW). Vitesse maximale : 120 km/h (130 km/h à Caen). Masse en ordre de marche 106 t.
Les 68000 sont un peu plus puissantes que les BB 67000 (UIC 1260 kW), avec lesquelles elles sont couplables en unité multiple. La principale différence est qu’elles embarquent une chaudière pour le chauffage des trains à la vapeur. Un système de cales interchangeables permettait de régler la charge sur les essieux porteurs. Il a été assez peu utilisé, et la charge est réglée à 18 t par essieu moteur, ce qui permet à ces machines de circuler sur presque toutes les voies.
La A1A A1A 68005 a été construite comme 68501.
La A1A A1A 68050 est mise en service en juin 1966 à Limoges. Elle est mutée en septembre 1976 à Tours St Pierre, où elle sera radiée en février 2004.
Il n’y avait aucune 68000 au Nord dans les années 1960-70. Celles qui venaient dans
la région étaient basées à Caen, comme les 68046 et 68047 en livrée et cabines d’origine,
visibles à Boulogne sur mer en 1973 sur cette photo de Michel Costes (railpictures.net) — lien rompu.
Documents
- Fiche Loco-Revue
no 595/596/12/1977 - 52e série (ancienne série).
Aperçu de la fiche.
- Affectations chez eurocity64.
- Chronologie des affectations, d’après eurocity64.
- Photos sur RailFanEurope.
- Article Wikipédia
- Site trains-europe.fr
- Notice Roco.
| Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
|---|---|---|---|
| Longueur H. T. | 18 010 | 207,0 | 207,0 |
| Longueur châssis | 16 720 | 192,2 | 192,3 |
| Largeur caisse | 2 920 | 33,6 | 34,3 |
| Hauteur | 4 280 | 49,2 | 49,8 |
| Distance pivots de bogies | 9 500 | 109,2 | 109,0 |
| Empattement bogie | 3 000 | 34,5 | 34,4 |
| Diamètre roues motrices | 1 250 | 14,4 | 14,3 |
| Diamètre roues porteuses | 950 | 10,9 | 10,8 |
Ce chiffre a varié par la suite car il y a eu un certain
nombre d’échanges entre les séries 68000 et 68500.
Document disponible au format PDF.
Si vous êtes intéressé(e), faites-le moi savoir par e-mail,
en précisant l’intitulé du ou des documents.
Pour les conditions, voir la page
Fiches documentaires Loco-Revue. .
Pas de surprise à la sortie de boîte. Les rambardes sont toujours à monter. Il n’y en a aucune de rechange : l’idéal sera de coller les mains courantes frontales, en plastique, mais ce ne sera pas facile par l’intérieur. Les mains montoires sont livrées non coupées : pince coupante de rigueur, et, si possible ébavurage, sinon risque de rayer la peinture de la caisse.
La notice est aussi succincte que d’habitude.
Les marquages sont très fins : nom du dépôt, numéros d’extrémité. Les plaques sur les flancs sont en relief et argentées : pas de plaques photogravées à coller comme sur le modèle précédent, à cabines renforcées.
Note : la cabine extrémité 1 est celle qui a trois barres d’enjoliveur chromées.