Page créée le 01/08/2015 ; mise à jour le 08/04/2023.
Mabar 82030
A1A A1A 62030
385 g / 300 mA
La vraie est une A1A A1A, le modèle réduit est, mécaniquement, une CC. La roue arrière droite de chaque bogie est bandagée.
Les boîtiers d’attelage NEM sont amovibles (seul le boîtier AR est livré monté). Un sachet de pièces contient un attelage à boucle, deux plaques de garde pour traverse de choc, des demi-accouplements de frein et deux bandages de rechange.
Le levage de la caisse est très facile, on a même l’impression qu’elle ne tient que par les rambardes au niveau de la cabine. Le câblage est soigné. Un test rapide permet de trouver facilement le branchement des LED des fanaux. Pour chaque phare : le commun est rouge ; la LED blanche est connectée au fil blanc via une résistance de 1,5 kΩ ; la rouge au fil brun via une résistance de 2,2 kΩ. Chacun des fils alimentant les platines d’éclairage, à savoir, bleu, rouge, brun, est repris sur un connecteur situé à côté du haut-parleur inclus. Il devrait donc être assez facile de séparer les feux rouges des feux blancs (le Lenz Silver+ possède cinq sorties).
Voir :
Locomotives construites par l’entreprise américaine Baldwin Locomotive Works en 100 exemplaires, livrées en 1946-1947. Équipement électrique fourni par Westinghouse. Puissance 380 kW, diesel 560 kW (760 ch) à 625 tr/min. Vitesse maximale : 96 km/h. Masse 109,5 t. Capacité des réservoirs de carburant : 3 220 l. Elles furent d’abord numérotées 040 DA — ce qui ne tenait pas compte des essieux porteurs.
Ces locomotives étaient extrapolées de modèles américains (road switcher — loco de manœuvre et de ligne) de type BB, auxquels on avait ajouté un essieu porteur par bogie pour satisfaire à la masse maximale par essieu en France.
Surtout utilisées dans les triages, elles ont assuré à Paris la remonte des rames de voitures vides entre la gare du Nord et les garages du Landy.
La 62030 est mise en service le 28-11-1946 à La Chapelle. Elle a effectué la quasi totalité de sa carrière au dépôt de La Plaine, pour finir radiée à Lens le 1-06-1993. Elle fait partie des 30 premiers numéros (première commande), qui portaient le macaron SNCF sur une grosse excroissance au dessus du capot long. C’était en fait l’emplacement du gros phare frontal sur la version américaine.
Cliché Didier Duforest sur commons.wikimedia.org.
Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 17 700 | 203,4 | 206,0 |
Longueur châssis | 16 460 | 189,2 | 192,2 |
Longueur caisse (cabine) | 3 000 | 34,5 | 35,1 |
Hauteur | 4 115 | 47,3 | 48,1 |
Distance pivots de bogies | 9 830 | 113,0 | 111,5 |
Empattement bogie | 3 500 | 40,2 | 39,8 |
⌀ roues d’origine 1 | 1 070 | 12,3 | 12,3 |
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Fiches documentaires Loco-Revue. .
Locomotive livrée avec un décodeur Lenz Silver 21+ monté. Un peu surdimensionnée (entre 1/85 et 1/86). À première vue, l’aspect est correct, sauf les chaînes trop voyantes. La cabine est dotée de deux mécaniciens, un de chaque côté, regardant chacun dans la direction opposée. Les rambardes sont effectivement très fragiles et sont déjà tordues et avec des réparations visibles, mais elles respectent totalement l’aspect réel : il y a des montants ronds et des plats, conformément à la réalité.
La cabine est mal ajustée sur le platelage, qui est lui-même « banané » : il se soulève vers l’avant gauche, comme le montre la photo du haut de page, ce qui a pour effet de déformer la rambarde.