Page créée le 12/01/2021.
Éclairage
La pose de l’éclairage est assez délicate, pour deux raisons :
- d’abord, comme on l’a déjà vu, la difficulté de démontage de l’aménagement, nécessaire pour faire cheminer les fils d’alimentation ;
- d’autre part, la grande variété des aménagements, qui oblige à changer de stratégie pour chaque cas particulier.
Pour simplifier un peu, j’ai rangé les voitures en trois catégories en fonction de leurs spécificités :
- les B9 et B11/C11 ;
- les mixtes fourgons B4D et B5D/C5D ;
- les mixtes 1re / 2e (ou ex 1re) classe A3B4 et A7.
Pour chaque catégorie, j’ai étudié un circuit imprimé différent : arrivée des fils, position des condensateurs anti-clignotement, etc.
Électrification des bogies
D’habitude, lorsqu’il y a des paliers en laiton, je soude des fils dessus, avec toujours un risque que l’étain coule soit à l’intérieur (ce n’est pas catastrophique, il suffit de recreuser avec une fraise conique), soit à l’extérieur, ce qui est plus ennuyeux, car le palier pourrait ne plus rentrer dans son logement.
J’ai pensé à coincer simplement le fil entre le palier et son logement. Questions : est-ce que le palier pourra être remis en place ? Est-ce qu’il ne se mettra pas de travers, freinant les pointes d’essieu, et allant à l’encontre du but recherché, qui est justement de capter le courant sans augmenter les frottements ?
Disons-le tout de suite : les réponses sont toutes positives, avec une nuance : la distance entre pointes des essieux devra être légèrement réduite, car, de toute façon, les bogies ne roulent pas très bien en raison du manque de jeu des essieux.
J’ai essayé deux méthodes, selon l’endroit où commencer le câblage. Dans les deux cas, il faut extraire les paliers. Ils sont fortement collés dans leur logement, peut-être pour éviter les pertes fréquentes dans d’anciens modèles. Il faut donc pousser par derrière, parfois assez brutalement, en soulevant un peu la boîte d’essieu, simplement encastrée (non collée). Voici l’aspect d’un palier, avec une couche de colle (ou de peinture ?) qu’il faut éliminer si l’on veut pouvoir le remettre en place sans difficulté.
Pour s’en débarrasser, le mieux est encore de le laisser tremper dans de l’acétone pendant assez longtemps, disons au moins une heure. Les résidus éventuels sont à brosser :
Première méthode : câblage commençant sur un palier
Un brin de fil souple ⌀ 0,15 mm est formé en le pliant à 90° sur 1 mm. Le fil étant maintenu sur mon tapis par une masse quelconque, je positionne le bogie sous le fil.
Cliquez sur l’image pour voir le détail.
Je replace le palier. Je l’enfonce avec la lame plate d’un petit tournevis. Attention, il est arrivé que certains ne tiennent plus dans leur logement. Mettre alors une petite goutte de colle cyanoacrylate.
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Le fil est mis en forme…
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… puis soudé sur un morceau de ruban cuivre préalablement collé.
Une fois les quatre fils en place, je sécurise avec un peu de cyano dans les rainures des bogies.
Deuxième méthode : câblage à partir du milieu du bogie
Je commence par souder le fil nu sur le ruban cuivre.
Ensuite, mise en forme et cheminement du fil vers les boîtes d’essieu. C’est à mon avis plus difficile que dans la méthode précédente.
Pliage du fil dans le logement, après l’avoir convenablement raccourci.
Remise en place du palier, en appuyant ici aussi avec un tournevis à lame plate.
Je ne suis pas sûr que cette méthode fasse gagner du temps. Avantage : l’aspect final est plus propre (moins de soudures) ; inconvénient : il faut tout refaire si un fil se casse au dernier moment au niveau du palier, et c’est arrivé…
Suite commune aux deux méthodes
Des fils souples sont soudés. Dans le cas présent (il s’agit d’une B5D), ils partent vers les extrémités, où se trouvent les toilettes.
Remarques :
- les fils sont formés en boucles avant d’entrer dans le châssis ;
- les raccordements doivent être faits à proximité du pivot, car les bossages de portée se situent vers l’extérieur, près des longerons.