Page créée le 24/09/2024 ; mise à jour le 2/11/2024.
Il s’agit principalement de préparer le toit pour recevoir des pantos Pennati et une ligne de toiture digne de ce nom. Il y a un certain nombre de moulages à araser et de trous à reboucher ou à percer :
Le rebouchage est fait avec du rond de polystyrène Evergreen. Lorsque le diamètre du trou ne correspond pas à un rond disponible, il est agrandi.
L’arasement se fait avec une pince coupante à ras, suivi si nécessaire par un léger fraisage. Le bouchon est renforcé par l’intérieur avec de la colle pour plastique Faller Super Expert.
Notes
Je vais quand même affiner le support des trompes.
Lima a respecté ce point, et Pennati aussi, bien sûr. Pas Piko.
Implantation des isolateurs de panto.
Entre parenthèses, cotes
réelles.
Exemple de rebouchage de trou : il s’agit du trou par lequel passait la vis de fixation du panto. Il y avait là un bossage très laid qui a d’abord été sectionné.
Arasement.
Les isolateurs Pennati doivent être raccourcis, car ils sont trop hauts. Pour ce faire, j’en coupe l’extrémité haute. Mais cela ne suffit pas. Je creuse donc à ⌀ 2,5 leur emplacement sur le toit, sur une très faible profondeur, environ 1 ou 2/10, pour « enterrer » légèrement leur embase.
Isolateurs Pennati, avant /
après raccourcissement.
Cliquez sur l’image pour voir un panto de plus près.
Pour l’essai, j’ai installé la ligne de toit que j’avais fabriquée il y a cinquante ans pour la 17009 Lima. Ce n’est pas parfait, mais c’est quand même bien mieux que celle d’origine (toute modestie mise à part) !
Autre exemple, pour les avertisseurs sonores.
Les reprises de peinture sont faites avec le vert bleuté foncé Décapod 8091 (version 1978), à l’aérographe Aztek, buse beige 0,5, pression 1 bar, après avoir masqué le lanterneau et tous les côtés de la caisse.
Les conduits de lumière des feux blanc étant très solidement collés, il est impossible de les remplacer. Or ils font saillie à l’intérieur de la caisse et empêchent le positionnement correct des futurs circuits de fanaux. Donc, fraisage à ras de la caisse.
L’idéal est d’obtenir une distance intérieure minimale de 152 mm entre les extrémités.
Valeur à comparer à celle entre extrémités du châssis équipé de ses nouveaux circuits de fanaux que nous verrons plus loin.
Bien qu’il soit assez grossier, je conserve le platelage d’origine, mais je remplace les rambardes par du fil d’acier de 0,25 mm. La mise en forme est réalisée sur un gabarit dont les cotes suivent.
Je perce les trous au diamètre 0,4 mm sur les platelages installés à leur place sur la caisse. Ce procédé évite que le foret dévie, mais complique un peu le positionnement, car le platelage est posé obliquement par rapport à l’axe de la locomotive.
Pour le collage à la bonne hauteur, j’ai fabriqué un gabarit de pose : c’est une équerre de hauteur 2,9 mm et de largeur 2,5 mm qui s’insère sous les rambardes. Je l’ai réalisé par fraisage d’un tube de laiton carré de 3 × 3 mm.
Je remarque sur cette photo que la rambarde au premier plan est insuffisamment enfoncée.
Pour commencer, voici une vue partielle de la véritable ligne de toiture d’une BB 17000.
Photo F. Pejon sur DocRail.
Voici ce à quoi je voudrais aboutir. J’ai déjà simplifié, notamment le disjoncteur, mais je serai peut-être amené à le faire davantage.
Les repères sont les mêmes que pour la photo précédente.
Ces dessins me permettent d’usiner les isolateurs selon la méthode décrite dans l’article Fabrication d’outils de tour à ma façon.
Note : les valeurs sont approximatives et ne résultent pas des cotes réelles de ces éléments
Elle peut paraître grossière par rapport à la réalité, mais, ayant essayé de la fabriquer en tôle de laiton mince, je n’avais pas réussi à maintenir les éléments ensemble pour le soudage.
Les isolateurs sont des pièces tournées en laiton. Comme je n’ai pas de tour, je travaille sur mini perceuse avec des outils de coupe que j’ai fabriqués.
La finition (arrondi) est faite avec des limes fines et du papier abrasif grain 400. Voici par exemple la chambre d’extinction d’arc du disjoncteur.
J’ai tenté , et ma foi réussi, l’ajout de détails en fil de bronze ⌀ 0,29 mm. Pour cela, il a fallu percer des trous ⌀ 0,3 mm dans les parties cylindriques, et je n’ai cassé qu’un seul foret !
Note : les électrodes ont été un peu raccourcies depuis.
Il a fallu d’abord créer un méplat sur le cylindre supérieur ⌀ 0,8, puis percer deux trous juxtaposés de ⌀ 0,3. Les trous ont ensuite été fraisés en cône pour faciliter l’insertion des fils.
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Ces fils ont ensuite été soudés avec de la soudure liquide en très faible quantité, puis recoupés à longueur convenable.
Deux aspects de ce sectionneur :
Pour faciliter le soudage de la ligne de toiture, j’ai installé les pièces à assembler sur une plaque d’époxy sur laquelle j’ai reproduit tous les perçages des isolateurs. En effet, je ne pouvais pas souder directement sur la toiture en plastique, étant donnée la masse relativement importante de certaines pièces, nécessitant un fort chauffage. La ligne proprement dite est constituée d’un fil de maillechort de 0,4 mm.
Les pièces ont été préalablement brunies, puis leurs zones à souder décapées et étamées. Un nouveau brunissage aura lieu après nettoyage des soudures.
Cliquez sur l’image pour zoomer.
La liaison entre chambre d’arc du disjoncteur et traversée de toiture, qui est en réalité constituée d’une tresse de cuivre, sera représentée en toute fin de montage avec du ruban de cuivre autocollant.