Page créée le 7/02/2020 ; mise à jour le 13/02/2023.
Models World 40386-1
B3r OCEM ex-État A4yfi ou A2syfi
« Transatlantique »
Numéro UIC | Date de révision |
51 87 85-87 205-3 5 | 31.1.72 |
Gérance : Nice |
124 g (NEM : 106 à 137 g)
Mécaniquement, rien à dire : les bogies pivotent bien, la voiture roule bien, les timons à élongation n’ont pas de point dur et les attelages Profi s’insèrent sans difficulté dans les boîtiers NEM. Essieux : voir caractéristiques dans le tableau des dimensions.
Pour une fois, on trouve un système de prise de courant intelligent (déjà utilisé par Fleischmann et Roco) par paliers métalliques et demi essieux isolés, le seul inconvénient étant le manchon isolant sur l’axe, qui augmente son diamètre (2,9 mm). La liaison électrique entre bogie et caisse se fait par palpeurs. Des lames conductrices arrivent sous le toit, prêtes à être connectées à une réglette d’éclairage.
L’échelle est très bien respectée. Chose assez exceptionnelle, la hauteur est la même de chaque côté et, de plus, exacte !
D’un côté, la plaque de marquages sous châssis
est plus courte, pour laisser du débattement au bogie. Mais les
inscriptions sont dédoublées, comme si la machine à tampographie
l’avait imprimée deux fois. Voir la photo. Cependant,
une autre plaque de bonne longueur est fournie dans le sachet de pièces
détachées, avec une tampographie correcte. Le sachet comprend aussi
des crochets, avec et sans manille, des conduits pneumatiques et de
chauffage, des boîtiers de connexion électrique (il en manque un) et
seulement un soufflet replié, avec les suspentes correspondantes. En
fait, il y en a trois pour les trois voitures du set, donc bien
un seul par voiture. Tant pis pour les vitrinistes.
Le toit se déclipse facilement, et permet de découvrir un bar
aménagé, avec tabourets, percolateur… Le comptoir possède même une
barre d’appui. Voir la photo.
Les porte-bagages des compartiments sont un peu
déformés et cependant pas très fins, mais si peu visibles… Voir la photo.
À propos de choses peu visibles, les ressorts à lames de traction des attelages réels sont représentés sous l’aile de mouette…
Globalement, cette voiture est chère, mais, à part le petit couac du défaut d’impression de marquage mentionné, qui est invisible à l’œil nu, elle ne souffre d’aucune véritable critique.
Voir :
Voitures construites en 1931 par les Entreprises industrielles charentaises (EIC) à Aytré pour les chemins de fer de l’État, dans le but de transporter les voyageurs vers les ports du Havre et de Cherbourg, d’où leur surnom de Transatlantiques. De deux types différents (A4yfi et A2syfi) au nombre de 25 chacun, ces voitures subirent de nombreuses modifications et changements d’affectation au cours de leur carrière.
Finalement, de 1958 à 1959, onze voitures sont transformées en bar B4smyfi, puis, de 1964 à 1966, en snack-bar B3r en perdant au passage un compartiment. Après la radiation d’une unité en 1967, les dix restantes reçoivent l’immatriculation UIC 51 87-85 47 201 à 210 et sont affectées à la région Sud-Est. Elles sont radiées à partir de 1978.
Ces voitures sont peut-être les seules OCEM à être autorisées à 150 km/h, car elles ont été équipées de sabots de freins en matière composite.
Source : Le Train, Les archives de l’OCEM, à partir de la page 51.
Cliché J.D. Hérail dans Le Train Archives de l’OCEM.
Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 23 263 | 267,4 | 266,7 |
Longueur châssis | 21 933 | 252,1 | 252,0 |
Largeur caisse | 2 938 | 33,8 | 34,2 |
Hauteur | 3 946 | 45,4 | 45,4 |
Distance pivots | 15 343 | 176,4 | 176,2 |
Empattement bogie | 2 500 | 28,7 | 28,6 |
Diamètre roues | 920 | 10,6 | 10,6 |
D | B | U | |
0,55 | 14,4 1 | 23,6 | |
|
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Première impression très favorable. La couleur me paraît correcte. La gravure est très fine (rivets, crochets de halage, etc.). Aucune pièce ne reste à monter, à part les boîtiers de connexion électrique sous traverse de tamponnement, que je n’ai pas réussi à monter ; je n’ai pas insisté car ils sont peu visibles, tout comme les crochets d’attelage factices.