Page créée le 11/08/2014 ; mise à jour le 15/09/2024.
Piko 96509
BB 17040
337 g / 0,65 A maxi au blocage sous 12 V
Les pantographes sont horribles (mais je m’y attendais). Toutes rambardes moulées, ce qui va être compliqué à araser. Le relief des bogies est très peu prononcé, et les sabots de frein ne sont pas en face des roues. Les attelages sont solidaires des bogies. Les bandes de peinture orange sont trop délavées (en fait, la couleur est transparente et laisse apparaître le gris, qui est lui-même trop clair : comparé avec celui des VB2N, il est quasi identique, alors qu’il devrait être un peu plus foncé).
La poignée oblique sur les portes date des années quatre-vingt-dix, après le changement de décoration (perte des macarons) et ne devrait donc pas figurer sur ce modèle.
Il y a sur la toiture un parafoudre qui, sauf erreur, ne se trouve en réalité que sur les BB 8500 ou 25500.
Enfin, elle est munie du sigle « nouille », donc ép. IVb, ce qui la met hors époque pour moi. Il faudra prévoir des plaques gravées, pour les numéros comme pour les macarons des faces, simplement tampographiés.
Voir :
Locomotives construites en 105 exemplaires de 1965 à 1968 par Alsthom. Puissance continue 2940 kW. Vitesse maximale : 150 km/h (voyageurs) et 90 km/h (marchandises). Masse 79,0 à 79,4 t selon sous-série.
La 17040 est mise en service en juin 1966 à Achères (Ouest). Elle y est restée jusqu’à sa radiation en décembre 2010. Elle fait partie de la sous-série 17038 à 105 dont le châssis est légèrement allongé et la traverse de tête plus apparente (voir tableau des dimensions).
Pour une 17000 affectée au Nord (Lens puis La Chapelle) dans les années soixante-dix, préférer un numéro à partir de 17072. La photo de la 17074 montre, si la date est exacte, qu’elle était déjà en livrée béton en 1978.
La livrée béton a été appliquée pour la première fois en 1975 sur la 17005 accidentée (reconstruite sur un châssis long avec des capots — on ne lui a pas fait de cadeaux, à celle-là…). Mais il y avait encore des machines en livrée verte à la fin des années quatre-vingt, comme l’atteste cette photo de la 17072 par Patrick Meunier (Pontoise, 1987), sur railfaneurope.
Les rambardes d’échelles extérieures existent sur les premières machines jusqu’au numéro 17050 et sur la 17052. La 17051 puis le reste de la série en sont dépourvues (accès au toit par l’intérieur de la cabine). Voir interventions sur le forum Loco Revue.
Certaines machines ont été vendues à la Roumanie.
Cliché Joachim Neu sur railpictures.net.
Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
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Longueur H. T. 1 | 14 700 | 169,0 | — |
Longueur H. T. 2 | 14 940 | 171,7 | 171,1 |
Longueur châssis 1 | 13 604 | 156,4 | — |
Longueur châssis 2 | 13 844 | 159,1 | 157,4 |
Largeur caisse | 3 030 | 34,8 | 35,0 |
Hauteur | 3 580 | 41,1 | 41,0 |
Distance pivots | 8 500 | 97,7 | 97,0 |
Empattement bogie | 1 608 | 18,5 | 18,5 |
Diamètre roues | 1 100 | 12,6 | 12,5 |
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Division des Études de la Traction Électrique de la SNCF.
Surprise : cette machine est munie d’un décodeur ! En courant continu, démarrage sous 10 V. Sous 12 V, la machine ne patine pas. La roue gauche (dans le sens de marche), sur l’essieu intérieur de chaque bogie, est bandagée. Les feux éclairent en blanc chaud.