Page créée le 02/05/2013 ; mise à jour le 16/02/2024.
Les essieux choisis (PE JR3 ou JR5) ont une distance entre pointes de 26 mm. Pour pouvoir les monter, il faut que les paliers soient posés à ras des plaques de garde. Pour cela, je les ai enfoncés à chaud, à l’aide d’un fer à souder (pas trop chaud quand même !). Pour info, voici les cotes des paliers utilisés (Fig. 10).
Fig. 10
Mais je n’avais pas pensé au fait qu’il n’y aurait pas assez de jeu, et que le wagon serait très sensible au déraillement, surtout avec les boudins très réduits. Si c’était à refaire, je changerais les axes comme suit (Fig. 11).
Fig. 11
Pour corriger après coup cette bévue, j’ai remplacé les axes 26 mm d’origine par des axes de 25,4 mm. Le jeu est un peu trop grand, et l’amélioration de la tenue de voie pas évidente. Il semble que la cause principale de déraillement soit la conjonction de trois facteurs : les boudins très petits, la voie pas forcément très bien posée et la raideur des ressorts de rappel des timons Roco. J’ai donc été amené à augmenter le lest de 25 g, ce qui porte la masse des wagons à 90 g. La surcharge n’est pas trop gênante, grâce aux paliers en laiton, beaucoup moins sensibles à l’usure que la matière plastique.
Pas de problème particulier. Coller éventuellement les tampons par l’arrière à la cyanoacrylate. Mais si les perçages (⌀ 2) sont bien faits, les tampons devraient tenir tout seuls. De même, coller les rampes par l’intérieur de la caisse.
Je n’ai pas encore monté ces pièces.
Comme je l’ai dit, les décals Carpena ne me conviennent pas, car les marquages sont noirs sur fond blanc, alors qu’ils devraient être blancs sur fond noir. J’ai donc pour le moment imprimé des étiquettes avec une imprimante laser, avec les inconvénients de l’épaisseur du papier et du manque de netteté.
Voici un exemple de plaque. Je me suis inspiré de la police de caractères SNCF qui était fournie gracieusement sur le site Apocopa, mais que j’ai refaite car, entre autres, les lettres minuscules étaient trop petites.
Attention : la présente image est au format SVG. Il se peut que l’affichage du texte soit incorrect si votre système ne supporte pas ma police de caractères.
Fig. 12
Après avoir collé le nouveau lest — qui est en fait le véritable châssis — sur le châssis avec de la colle cyanoacrylate (car j’ai renoncé à l’adhésif double-face), je fixe la caisse avec deux vis Parker 2,2 × 5. Les embases des timons sont ensuite fixées sur le châssis à l’aide de vis M2, en interposant les cales d’épaisseur 2 mm (attention : modification, voir ci-dessous), sans trop serrer. Le timon doit coulisser sans point dur.
Ces équipements, qui recouvrent partiellement les timons, ne peuvent se monter qu’à la fin.
J’ai acheté des équipements de frein (tringlerie plus sabots) Makette réf. 2404. Ils se fixent normalement sous le châssis par quatre tétons (voir dessin ci-contre). Mais les vis de fixation des timons à élongation empêchent ici le montage des tétons côté attelage. Tant pis : je me contenterai des deux autres ; de toute façon, la barre de liaison qui passe au dessus de l’essieu touche presque son axe, ce qui l’empêche de tomber.
Attention : la barre horizontale des sabots porte sur le timon Roco, ce qui empêche les sabots de se positionner correctement. J’ai donc dû revoir les cales de réglage de hauteur des timons, en remplaçant celles d’épaisseur 2 mm par des rondelles d’épaisseur 1,2 mm. La position des timons n’est pas trop affectée.
Il faut percer dans le châssis deux fois deux trous ⌀ 1,2 ou mieux 1,3 pour faciliter le montage, à 8,3 mm en arrière des essieux et à 9,75 mm de part et d’autre de l’axe du wagon. Les barres des tétons inutilisables seront sectionnées à environ la moitié de leur hauteur. Collage à la cyanoacrylate.