Page créée le 06/10/2013.
Quelques mots sur les boîtiers Ribu dont la conception est pour le moins curieuse (voir photo ci-dessous, à gauche) : d’abord, les ressorts de rappel du timon sont des excroissances moulées avec le timon, qui sortent du boîtier, vers l’avant, lorsque le timon pivote. De plus, ils se détendent et n’assurent pas complètement le rappel au centre.
Ensuite, le timon commence sa rotation non pas sur des points de pivotement latéraux, ce qui est le principe de l’élongation variable, mais sur un point dans l’axe, donc sans élongation, ceci sur environ la moitié de la course ! Donc élongation très insuffisante.
C’est à partir de ce constat que j’avais charcuté des timons (photo ci-dessus à droite et dessin) pour retrouver une élongation convenable, mais sans guidage correct, car la nouvelle position du timon dans le boîtier est reculée d’environ 2 mm, ce qui m’avait obligé à ajouter un ressort de rappel costaud (en fait, celui du timon Jouef d’origine) pour éviter l’écartement des voitures en fonctionnement.
Cette fois, le boîtier contenant l’élongation est monté au dessus du châssis, toujours sans couvercle. Mais son épaisseur a quand même nécessité le rabotage de l’aménagement intérieur. Le ressort de rappel est donc monté sous le châssis. Deux contacts tulipe sont collés directement dans le boîtier NEM. Cela nécessite l’usinage de celui-ci. Les fils sont soudés dans la partie femelle (avant le collage du connecteur dans le boîtier), passent librement sous une petite plaquette en carte plastique, puis pénètrent dans le châssis par un trou existant.
Dans la voiture qui fait face, le même dispositif est prévu, mais côté femelle vers l’extérieur. L’écartement restant entre les deux connecteurs impose une rallonge faite aussi d’une barrette tulipe. Cela fonctionne bien, mais j’espérais que la force de rétention des connecteurs suffirait à maintenir l’accouplement. Ce n’est pas le cas : au fil des élongations, les deux boîtiers finissent par se séparer. Il faudra donc prévoir un verrouillage.