Amélioration des voitures SNCB I4 LS Models (1)

Page créée le 09/06/2023 ; mise à jour le 10/06/2023.

Voiture SNCB I4 A4B6

Voiture SNCB I4 A4B6 LS Models.

Constat

Lorsqu’on sort les voitures de leur boîte, on sent que c’est lourd, trop lourd ! La pesée le confirme : autour de 170 g pour une valeur NEM entre 116 et 154 g.

La première impression visuelle est très bonne, avec un bémol : LS Models a une fois de plus cru bon de représenter des cordons de soudure sur le toit, là où ils sont quasi invisibles en réalité. Les bogies sont très détaillés. Évidemment, LS Models a respecté la différence de longueur entre les deux voitures.

Câblots

Une bizarrerie : les câblots de chauffage sont inclinés, alors qu’ils sont verticaux, en tout cas sur les rares photos que j’ai trouvées.

Comparaison de la position des câblots

D’autre part, les câblots montés sont raccourcis, d’autres, entiers, étant fournis en pièces détachées. Mais pourquoi, alors qu’ils ne gênent en rien le débattement du timon ? D’autant plus ennuyeux qu’ils sont assez difficiles à échange, masqués qu’ils sont derrière les tampons.

Tampons

Assez rare pour être noté, les attelages sont pratiquement horizontaux et à la bonne hauteur.

Vue des tampons face à face

Mais, en prenant cette photo, je m’aperçois que les tampons piquent du nez, surtout sur la A9. Le défaut ne vient pas des tampons eux-mêmes, mais de leur logement dans la traverse.

Bogies

Les voitures acquises en 2019 présentent chacune un bogie « freineur ». Cela est dû aux paliers en laiton mal enfoncés dans leur logement.

Bogie freineur à cause des paliers mal enfoncés

Démontage

La séparation caisse - châssis est facile : il n’y a que deux petits tenons et deux petites butées par face. Il suffit donc d’écarter un peu la caisse à ces endroits, à l’aide de cartes plastique, puis de soulever doucement le châssis par la traverse de tamponnement.

Vue des clips d’assemblage : en ①, tenon s’encliquetant dans le châssis ; en ②, butée portant sous le châssis.

Démontage du châssis

Cliquez sur la photo pour mieux voir les clips.

Démontage du toit

Pour le toit, insérer délicatement une lame X-Acto, juste pour entrebâiller, puis déboîter en glissant un ongle tout au long. Les clips d’accrochage ne sont pas profonds.

La structure de ces voitures est la même que pour les VSE, avec une fausse toiture non percée au pas des compartiments, et un supposé diffuseur de lumière. Ce diffuseur se démonte en appuyant sur ses tenons de fixation, par le dessus.

Voiture démontée

Survolez la photo pour en voir les détails.

Lest

Ces voitures étant trop lourdes, on peut vouloir enlever le lest qui pèse 40 g. Pour cela, il faut démonter l’aménagement intérieur en déboîtant tous les clips sur un côté, sans oublier ceux qui se trouvent aux extrémités.

Pour décoller le lest, insérer d’abord un tournevis à lame plate pour entrebâiller, puis continuer avec une lame d’acier (j’ai utilisé un réglet). Le décollement est grandement facilité en chauffant le métal avec un sèche-cheveux.

Préparation mécanique pour l’éclairage

Passage des fils

Un fraisage ⌀ 2, profondeur 1 est réalité dans le châssis, entre le trou de pivot et le logement du ressort du timon. Même chose éventuellement sous l’aménagement.

Châssis après fraisage du passage des fils

Un perçage ⌀ 2 est effectué en oblique vers le cabinet de toilette.

Perçage oblique, vue du edssous

Perçage oblique, vue du dessus

Fraisage d’un cabinet de toilette

J’ai fraisé le cabinet de toilette côté extrémité 1, pour loger le condensateur anti-clignotement, en le laissant sur l’aménagement. Mais il s’est finalement arraché, heureusement sans dégât. J’aurais donc mieux fait de le décoller. Pour les voitures suivantes, je l’ai donc démonté, en cassant au passage les pions de positionnement, très bien collés.

On peut se limiter à enlever la cloison intérieure, mais le mieux sera de tout araser jusqu’au sol.

Toilette fraisée

Note : le circuit électronique visible sur cette photo n’est plus utilisé, toute l’électronique étant à présent réunie sur la réglette d’éclairage.

Usinage du double-toit

Ma réglette ayant des LED au pas exact des compartiments, il faut donc repercer le double-toit. Commencer par araser les reliefs du toit au scalpel ou, mieux, à la pince coupante à ras.

Ensuite, préparer une cale d’usinage. Celle-ci est en contreplaqué de 10 mm, largeur 30 mm. Des encoches sont ménagées pour contourner les clips intérieurs de la caisse. Ma cale ne faisant pas toute la longueur de la caisse, je la retourne après avoir fait la moitié des usinages.

Calage de la caisse

Pour l’usinage, la caisse est prise dans l’étau de la fraiseuse, avec interposition de plusieurs couches de papier genre essuie-tout.

On voit ici les perçages ⌀ 4 pour les LED, ainsi que le fraisage de l’extrémité pour l’insertion du condensateur.

Caisse usinée