Amélioration des
VTU LS Models (5)

Page créée le 07/02/2021 ; mise à jour le 01/01/2024.

Éclairage, épisode 2

Comme déjà dit, le nouveau circuit comporte une LED par fenêtre. En voici l’implantation.

Les traits représentent le montage en série de deux ou trois LED selon les cas. En raison du nombre important de LED, j’ai prévu deux condensateurs de 100 µF, voire si possible de 220 µF, placés dans les locaux techniques, à l’opposé des toilettes donc.

Montage de la réglette, vue de profil.

Les condensateurs de 220 µF (⌀ 8,2) s’insèrent bien en forçant un peu, à condition de rogner les clips visibles au niveau de la flèche jaune. Je me rendrai compte plus tard que les fils se coincent entre la réglette et le toit. Remède : un trou ⌀ 1,6 pour leur passage.

Vue des deux B¹⁰tu en livrée C1 équipées.

Voici deux photos de la voiture bar B⁵rtu en livrée Corail :

Ce n’est pas mal, mais ce n’est pas le résultat espéré au début, et je ne suis pas sûr que ça ait valu le coup de la complication par rapport à une réglette classique.

Pour terminer, une petite information technique : malgré le nombre élevé de LED, la consommation totale est inférieure à 5 mA.

Éclairage, épisode 3 : fil électroluminescent

Toujours en quête de plus de réalisme, je cherche d’autres solutions que les LED classiques. Ce qu’il me faut, c’est un éclairage continu (ou quasi) au dessus des rampes.

J’essaie le fil électroluminescent, appelé EL Wire dans la littérature anglo-saxonne. Je cite un extrait du site Addafruit.

Le fil EL, également connu sous le nom de fil électroluminescent, est un fil rigide recouvert de phosphore, puis d’une gaine protectrice en PVC. Lorsqu’un signal alternatif lui est appliqué, il brille d’une couleur aqua (bleu vert). Parfois, il est recouvert d’une enveloppe en plastique coloré pour le faire apparaître d’une autre couleur. Il ressemble un peu à un néon fin. Très flexible, il garde sa forme et vous pouvez l’enrouler autour de votre doigt. C’est un moyen facile d’ajouter un peu d’éclat à un projet. Il n’est pas aussi brillant que les LED mais consomme beaucoup moins d’énergie !

Beaucoup moins d’énergie, certes, mais pas à luminosité égale ! Le fonctionnement exige une relativement haute tension alternative, idéalement plus de 120 V CA, et une fréquence minimale de 2 kHz (5 kHz est généralement recommandé ; j’ai essayé 20 kHz, avec un meilleur résultat).

Pour obtenir cette tension, il y a deux solutions :

• soit un oscillateur basse tension suivi d’un transformateur élévateur ;
• soit un circuit intégré spécialisé.

Inconvénients de ces solutions :

• Pour la première solution, le transformateur, même miniaturisé — il faut d’autant moins de fer (circuit magnétique) que la fréquence est élevée — est relativement encombrant. Les dimensions de celui du circuit que j’ai acheté pour les tests sont : L × l × h = 13,4 × 11,7 × 10,4, pas facile à caser avec discrétion.
• Concernant les circuits spécialisés, ils sont souvent indisponibles, certains sont minuscules (je pense qu’ils sont conçus pour les téléphones mobiles), donc difficiles à souder, et leur tension ne monte en général pas assez haut. Exemples :
  • Maxim MAX14514. Tension de sortie 300 V crête à crête (106 V efficaces). Boîtier TDFN-EP de 3 × 3 mm, pas des broches 0,5 mm !
  • Microchip MIC4833 (n’est plus fabriqué) ;
  • Supertex HV857. Tension de sortie 190 V crête à crête (67 V efficaces, insuffisant). Boîtier MSOP L × l× h = 3 × 4,9 × 1,1 mm, pas des broches 0,65 mm ;
  • MP3801 : introuvable. Également très petit : 3 × 3 mm.

Test du fil acheté sur Ebay

Longueur du fil : 5 m. Alimentation par boîtier à deux piles AA. Commande par bouton poussoir. Premier appui sur le BP : éclairage constant ; deuxième appui : clignotement ; troisième appui : clignotement différent ; quatrième appui : arrêt.

La lumière émise est bleutée (je le savais) et vraiment faible.

Voici l’aspect du circuit imprimé contenu dans le boîtier à piles.

Sur la face supérieure, on peut voir le transformateur élévateur, le bouton-poussoir de commande, une LED de signalisation et les contacts de pile.

Consommation : 250 mA sous 3 V, 500 mA sous 5 V, 1100 mA sous 7 V (le transformateur commence alors à chauffer). La luminosité augmente sensiblement avec la tension. Mais le courant consommé est important — pour cinq mètres il est vrai, alors qu’il en faudrait environ 450 mm pour une voiture, d’où un courant supposé d’environ 50 mA, quand même très supérieur à celui de mes circuits à LED.

J’ai oublié de dire que le principal avantage du fil EL est qu’il est recoupable à volonté, et que tous les segments obtenus restent utilisables.

En fait, une constatation m’a fait abandonner cette idée : le fil n’est vraiment pas assez lumineux, et la lumière est trop bleutée. Certes, il existe en jaune, mais alors trop jaune !

La quête continue…