Page créée le 24/10/2015.
Voici la liste des circuits imprimés à prévoir :
Comme toujours, j’ai le souci de conserver l’indépendance caisse - châssis, pour ne pas risquer d’arracher des fils au cours d’un démontage. Exception : dans la motrice, il y a une liaison électrique entre le châssis et la cabine, qui est plus ou moins solidaire de la caisse. Mais un connecteur débrochable est prévu, et on peut coller la cabine au châssis ; il faut simplement faire attention à l’introduction du conduit de lumière du fanal frontal lors d’un (dé)montage.
Après un relevé soigneux des cotes, par mesures directes et sur photos : pas des compartiments, entraxe des fanaux et des points de fixation, etc., je fais des essais à blanc des circuits imprimés sur papier, ce qui m’a permis de constater qu’une des réglettes était trop courte et se retrouvait en porte à faux. Je vous livre ici le fruit de mes cogitations (schéma et circuit imprimé). Le CI est théoriquement à l’échelle, mais il se peut que l’imprimante modifie légèrement les dimensions, ce qui ne serait pas dramatique ici. Vous pourrez vérifier le résultat imprimé grâce à la cotation des circuits.
Les valeurs des résistances sont à adapter aux LED disponibles, et à vos goûts quant à l’intensité de l’éclairage. Personnellement, je suis plutôt partisan de la discrétion.
Vous trouverez plus loin les références des composants utilisés.
Un détail à noter : l’éclairage de la motrice nécessite deux LED en moins que la remorque, mais, pour les six autres, le circuit est exactement le même : on peut donc envisager de graver deux fois le circuit de la remorque, et de ne pas monter deux des LED pour la motrice, voire de couper la partie inutile, qui pourrait gêner la pose d’un décodeur.
Comme les réglettes sont plus étroites que celles d’origine, il faut leur préparer des supports. Ceux-ci sont faits en Evergreen ép. 0,5, sous forme de rectangles dont la largeur est celle des encoches de l’aménagement intérieur.
Pour la remorque, étant donnée la grande souplesse de l’aménagement, il vaut mieux ne coller la réglette qu’à une seule extrémité, pour lui laisser tout le jeu nécessaire.
Les LED des fanaux sont donc encastrées dans la cabine. De ce fait, en raison de la place très exiguë, il n’est pas possible de les câbler avec un fil isolé classique, même très fin. Je choisis donc du fil verni isolé ⌀ 0,1, déjà utilisé pour les feux de ma 63888 Roco.
Chaque LED est équipée de trois fils : un commun positif, un pour le blanc et un pour le rouge. Ces fils, donc six en tout, sont raccordés à la platine installée dans la cabine (photo suivante).
Cette platine comprend les résistances des LED des fanaux, plus un circuit à LED pour le feu frontal, pour lequel j’ai trouvé plus pratique de conserver le conduit de lumière. Cette LED est inversée, c.-à-d. que la partie émettrice de lumière est orientée vers la plaque époxy, percée à cet endroit pour que la lumière puisse traverser. Pourquoi cette apparente complication ? C’est pour conserver la face cuivrée accessible, de façon à faciliter les raccordements avec les LED et avec le décodeur. Attention : une LED PLCC ne convient pas pour cette disposition.
Le but de cette intervention est de connecter le décodeur à tous les circuits : fanaux, éclairage. Je rappelle qu’à l’origine, seuls les feux avant étaient commandés. Il n’y a aucune modification sur le circuit lui-même, seules les lampes sont enlevées, et plusieurs fils raccordés. Remarquez que, pour les fils, je respecte les conventions de couleurs NEM / NMRA.
De gauche à droite, on trouve :
Comme déjà vu, les fils partant vers l’arrière cheminent dans des fraisages du châssis. Ils sont maintenus en torons avec des morceaux de gaine thermorétractable non rétreinte collés au fond du châssis avec de l’adhésif double-face épais. Ainsi, en cas de besoin, un fil peut être facilement changé.
Les fils rouge et noir sont raccordés respectivement aux fils noir et marron des prises de courant du bogie arrière. La soudure est protégée par des gaines thermo effectivement rétreintes. Les autres fils passent sous une membrure du châssis, puis sont collés (Kristal Klear) au timon (collage à ne faire qu’après soudure des fils sur l’attelage conducteur). A priori, il n’y a pas de risque d’accrochage ni avec la transmission, ni avec le timon lui-même.