Page créée le 12/03/2021.
Je vais équiper tous les essieux de paliers conducteurs. De nombreux amateurs se sont plaints de l’usure rapide des paliers en plastique. Mais, comme il est délicat d’utiliser des paliers en laiton du commerce, qui obligent à creuser les boîtes, je vais faire des paliers en tôle laiton mince.
Les paliers ont une entrée ⌀ 3. J’avais fait un outil d’emboutissage pour des paliers de ⌀ 2 pour les DEV REE et les Romilly De Massini.
Il faut que j’en refasse un d’un plus grand diamètre pour assurer le centrage, sauf pour l’essieu central où je préfère laisser un flottement.
La bande est en laiton ép. 0,25. Le poinçon est fait avec un ancien foret carbure cassé ⌀ 3,2 meulé en cône au disque diamanté. La matrice est une tôle d’acier inox de 2 mm, creusée aussi plus ou moins en cône avec des forets de diamètres croissants, car je n’ai pas de fraise adaptée, puis meulée avec une meule corindon.
Pour éviter une déchirure aléatoire du laiton, avant d’emboutir, la bande est percée à ⌀ 0,5.
Les paliers sont étamés et reçoivent sur leur bord supérieur des fils fins (⌀ 15/100) issus de câbles souples. Le collage se fait avec de la cyanoacrylate. Le maintien en cours de prise se fait à l’aide d’un axe de 24,7 (Roco).
Promenez la souris sur l’image pour en voir les détails.
Les paliers de l’essieu central ne sont pas collés, ils restent flottants, sinon il y a risque de coincement du porte-essieu coulissant ou de déraillement pour cause de non-planéité.
Le passage des fils à travers le châssis se fait par des trous ⌀ 0,8 situés près des menottes de suspension.
Voici le plan de perçage :
Pour l’essieu central mobile, les fils sont plus longs, en zigzag, pour accepter une déformation sans risque de rupture.
Des rubans de cuivre sont collés au bord du châssis ; ils font environ 70 mm de long. La soudure doit se faire dans la zone où le lest est apparent. Prendre garde que les plots de soudure ne soient trop gros et n’entrent en contact avec le lest. Des fils souples sont soudés sur les rubans à proximité des WC par où ils vont ressortir pour se raccorder à la réglette.
Les roues isolées sont rendues conductrices par bagues faites à partir de trois diamètres différents de tube laiton. On peut aussi utiliser la technique de la peinture à l’argent. Les axes sont coupés en deux et chanfreinés, puis réunis par un manchon en polystyrène de longueur 14,2 mm.
Il y a huit travées de sièges, plus la plateforme : cela nous fait neuf LED. Ayant chacune une tension directe de 2,5 V environ, et étant câblées en série, elles doivent être alimentées sous une tension supérieure à 22,5 V. Un circuit doubleur de tension, donnant 30 V, est nécessaire.
Pour mémoire, l’avantage de mettre toutes les LED en série est double : il simplifie le dessin du circuit, et c’est la solution qui consomme le moins de courant, et qui par conséquent nécessite des condensateurs de relativement faible capacité pour l’anti-clignotement.
Les deux condensateurs de 100 µF du doubleur ont leurs pattes pliées de façon qu’ils rentrent facilement dans les toilettes.
Il y a un ILS central pour l’éclairage et un autre à une extrémité pour la commande éventuelle de lanternes de queue (non installé sur la photo).
NB : un nouveau circuit, ne nécessitant plus qu’un seul condensateur électrolytique, a été conçu trop tard pour être appliqué à mes voitures, car j’avais déjà reçu les précédents.
Ici, des lanternes amovibles ne sont pas envisageables, car il n’y a aucun espace libre entre la paroi de bout et les sièges pour installer un connecteur. Seuls des fils très fins pourront se glisser entre la paroi en plastique et le décor en papier collé dessus.
Le passage des fils se fait par un trou ⌀ 0,5 percé juste au-dessus du porte-lanterne.
Les lanternes, des REE équipées par moi de LED 0603, sont collées (difficilement) par l’arrière sur les porte-lanternes après avoir gratté leur peinture qui adhère très faiblement d’ailleurs.
Les fils remontent contre la paroi d’extrémité et sont cachés derrière le décor autocollant (voir page suivante).