Amélioration de la CC 40105 LS Models (1)

Page créée le 15/09/2020.

CC 40105 vue de profil

CC 40105 LS Models abaissée, petits marchepieds montés.

Les suites d’un accident

J’ai commencé à améliorer cette machine rapidement après son achat. Cela a consisté principalement, et comme souvent, à séparer les feux rouges des blancs, et à changer les pantographes. En effet, cette machine, parmi les premières sorties, était équipée de pantographes Sommerfeldt…

Ces améliorations ne méritaient peut-être pas un article, mais une circonstance particulière m’a amené, ou plutôt forcé, à me repencher sur le cas de cette machine. En effet, suite à une manœuvre stupide, elle a fait une chute d’un mètre sur des dalles en béton ! Elle s’est bien sûr retrouvée en morceaux, mais, par une chance assez incroyable, pratiquement sans casse ! On verra ça à la page suivante.

Je vais donc reprendre les choses dans l’ordre chronologique, en commençant par les travaux électriques.

Séparation des feux

La manipulation est assez simple. Il faut dévisser le circuit imprimé, car l’intervention se passe sur la face cachée. Au préalable, il vaut mieux débrancher les deux nappes qui vont vers les feux. Leur remise en place n’est pas difficile. Deux coupures de pistes et deux soudures de fils sont à effectuer. J’ai utilisé un décodeur Lenz Silver+ avec interface à 8 broches. Le fil non connecté à cette interface, de couleur violette, est à souder directement à l’endroit indiqué, ou, mieux, par l’intermédiaire d’un petit connecteur à contact tulipe. Un fil (vert de préférence) est à souder sur une borne du connecteur de décodeur.

  1. Coupure de piste
  2. Fil violet venant directement du décodeur
  3. Fil vert à souder

Les sorties A et B restent raccordées aux feux blancs resp. avant et arrière ; les sorties C et D le sont maintenant aux feux rouges resp. avant et arrière.

Changement des pantographes

Peu de temps après la sortie de cette machine, LS Models a produit ses propres pantographes, pas parfaits mais nettement plus fins que les Sommerfeldt. J’en ai donc acheté une boîte, et les ai installés, en modifiant légèrement leur fixation : je n’utilise pas la vis de fixation centrale, qui donne un aspect assez lourd au support de panto. De plus, en cas d’accrochage, le panto se décolle facilement et a plus de chances de rester intact.

Cependant, il faut boucher les trous de fixation, tant dans la caisse que sur les supports. Dans les deux cas, un petit morceau de rond polystyrène ⌀ 2 fait l’affaire. Pour le support, taraudé M2, j’ai fileté le rond pour le fixer plus facilement. Il suffit de l’araser ensuite. Enfin, un peu de peinture, gris foncé mat Humbrol no 32 pour les supports, et un passage de stylo argent pour la caisse.

C’est là que je me suis aperçu que l’un des pantographes monophasés n’est pas horizontal lorsqu’il est replié : il a tendance à toucher le fanal frontal ! Je pense que la bielle de la jambe inférieure est un peu trop longue. Mais la raccourcir serait très délicat. Je me suis contenté que creuser un peu sous l’isolateur avant, sans pouvoir totalement rétablir la situation.

Pantographe incliné

Comme sur toutes mes machines électriques, le développement des pantos est limité par une petite cale de PS ép. 0,35. Voir la photo ci-dessous.

Autres détails

La ligne de toiture est incomplète. Il manque au moins son raccordement aux pantos. J’ai réalisé cette liaison avec du fil téléphonique dénudé, de diamètre 0,5. Elle est simplement collée à la cyanoacrylate sur les isolateurs concernés.

Vue des pantographes

On peut distinguer sur cette photo — plus facilement en la survolant avec la souris pour voir plus de détails — les cales de limitation ainsi que les bouchons des trous de vis de fixation. La liaison ajoutée entre les pantos mériterait un rafraîchissement de sa peinture…

Une bizarrerie : si les tiges de vérins des pantos 1500 V CC sont correctes (partie gauche de l’image), celles des 25 kV CA sont inexplicablement trop courtes et sont en porte-à-faux (partie droite) !

Vérin CCVérin CA