Page créée le 19/10/2021 ; mise à jour le 13/02/2023.
REE VB-419
B4Dd modernisée Sud-Est
Numéro UIC | Date de révision |
51 87 82-40 836-4 5 | PAC 12.7.71 |
Gérance : Paris Conflans |
128 g (NEM : 91 à 119 g) ; 118 g après diminution du lest et installation d’une réglette d’éclairage.
Les bogies ont une rotation assez raide. Au premier abord, je pense qu’il suffit de desserrer les vis des pivots, mais non. En poussant plus loin l’investigation, il s’avère que le responsable est le système de prise de courant : les languettes verticales des bogies s’appuient sur des lamelles à l’intérieur de la caisse, mais ces lamelles sont trop raides et freinent donc le pivotement des bogies. Elles empêchent aussi la portée correcte du châssis sur les bogies.
Autre nouveauté chez REE : les timons ne sont plus interchangeables, et ce n’est pas un mal étant donné les ruptures d’attelages dues à l’ancien système. Le rappel des timons est assez dur, parce que les ressorts sont très courts (2 spires).
Caractéristiques des essieux (voir tableau ci-contre) : roues de 10,55 ; diamètre d’axe 3,1 (avec manchon isolant).
La voiture est livrée équipée d’un soufflet replié côté fanaux, ce qui est logique si elle est en fin de convoi avec les fanaux fonctionnels allumés. Si elle se trouve en milieu de rame, ça se complique : le remplacement du soufflet par un déployé est facile, à part la passerelle qui s’échappe à coup sûr ; mais, pour changer les suspentes, il faut aussi retirer les renforts de dossier qui leur sont solidaires, et ce sont des pièces fragiles, aux tenons bien serrés, qui ne supporteront pas de nombreuses manipulations. Le mieux sera de les laisser à demeure, quitte à plier les suspentes dans un sens ou dans l’autre en fonction du soufflet installé.
Toujours dans le cas de la voiture au milieu d’une rame, il faut éteindre les fanaux. Pour cela, obligation (en l’absence d’un décodeur) d’ouvrir la voiture pour manœuvrer un interrupteur à glissière. Il aurait peut-être été malin de placer l’interrupteur sous le couvercle du réservoir d’eau, à l’autre extrémité de la voiture, et de rendre ce dernier amovible pour accéder à cet interrupteur sans tout démonter…
Ce qui nous amène à parler du démontage. La notice indique bien qu’il faut ôter les tampons, mais ce n’est pas si aisé qu’elle veut bien le dire : en tirant dessus, on craint de casser les plateaux car les plongeurs sont très minces. Ce que la notice oublie de dire, c’est qu’il faut aussi enlever les ressorts de rappel sous forme de fil d’acier très fin, qui risquent fort de se tordre si on les laisse en place. Ensuite, l’extraction du châssis n’est pas si facile, car il est bien emboîté dans la caisse, sans jeu.
Quant à l’aménagement intérieur, rien à redire si ce n’est que la couleur des sièges, d’un bleu pâle tendant vers le mauve, est bien peu convaincante. Le sol et les parois du fourgon sont gris ; la cloison du couloir est ivoire, avec des encadrements de fenêtres jaune-vert. Les barres d’appui sont fixées à l’intérieur des vitrages, sans excédent de colle comme dans une certaine autre marque…
Enfin, le câblage électrique se compose de deux fils, rouge et noir, soudés sur les lamelles dont on a déjà parlé, raccordés à un petit circuit imprimé muni d’un bouchon numérique. Il comporte aussi apparemment un circuit régulateur de tension. Le maintien en cas de coupure est assuré par un condensateur de 100 µF / 25 V, sans doute suffisant pour les LED des fanaux.
Voir :
Cette série de 142 voitures provient de la transformation en deux tranches successives, de 1963 à 1967, par CIMT Lorraine, de voitures modernisées du Sud-Est (ex-PLM) B8 1er type. À l’occasion de cette transformation, les intérieurs ont été entièrement rénovés, les bogies d’origine, de types divers (C - « wagons-lits » ; D ou DM), ont été provisoirement conservés, puis progressivement remplacés par des Y 16.
Ces voitures ont été réparties après transformation entre les régions Est, Nord et Sud-Est. Source : fiche Loco-Revue. Voir tableau de répartition ci-contre. Début des radiations en 1982, fin en 1988.
L’origine de ces voitures est très ancienne, puisqu’elles datent des années 1906 à 1913. Elles avaient alors une caisse en bois tôlé. Une première modernisation avait été décidée par le PLM, dite « métallisation type 26 », effectuée entre 1929 et 1938. Elle consistait principalement à remplacer la charpente en bois par une charpente métallique. Source : Encyclopédie des voitures SNCF.
Caractéristiques principales : nombre de places 32 ; tare 40 à 42 t ; vitesse limite 140 km/h ; éclairage à incandescence.
Cliché Collection REE.
Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 19 900 | 228,7 | 228,2 |
Longueur châssis | 18 600 | 213,8 | 214,3 |
Largeur caisse | 2 900 | 33,3 | 34,0 |
Hauteur | 3 944 | 45,3 | 45,2 |
Distance pivots | 13 480 | 154,9 | 155,0 |
Empattement bogie Y16 | 2 400 | 27,6 | 27,7 |
Diamètre roues | 920 | 10,6 | 10,6 |
D | B | U | |
0,8 | 14,4 | 22,5 |
Tableau des immatriculations d’après Fiche Loco-Revue | |||
Nbre | No SNCF | No UIC | Affectation |
---|---|---|---|
20 | 13850 à 13869 | 51 87 82-40 785 à 804 | Est |
20 | 25130 à 25139 25217 à 25226 |
51 87 82-40 805 à 824 | Nord |
55 | 54201 à 54216 54227 à 54265 |
51 87 82-40 825 à 879 | Sud-Est |
15 | Aucun 1 | 51 87 82-47 880 à 894 | Sud-Est |
15 | Aucun 1 | 51 87 82-47 895 à 909 | Nord |
17 | Aucun 1 | 51 87 82-37 910 à 926 | Sud-Est |
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La boîte est bien trop longue pour son contenu !
Première impression : la gravure est très fine. Voir les lignes de rivets de bas de caisse, les attaches de mains montoires, les grilles du fourgon, etc. Grande première chez REE : la caisse et le toit ne font qu’un !
Évidemment, vu ce qui a été dit sur le forum Loco-Revue, je ne peux pas m’empêcher de regarder la caisse de profil, et, oui, elle est « bananée », mais assez peu en fait. Voici une photo « comprimée ». Lorsque la voiture est posée sur la voie, ce n’est pas très visible. À part cela, le respect de l’échelle frise la perfection.