Page créée le 04/10/2018 ; mise à jour le 12/01/2021.
LS Models 40330-1, 40330-2, 40331-3, 40319
B11tz Express Nord
Numéro UIC | Révision |
50 87 21-47 396-7 2 | 7.7.72 |
Attache : Boulogne ; 140 km/h | |
50 87 21-17 301-3 2 | 2.6.70 |
Attache : Boulogne ; 120 km/h | |
50 87 21-17 400-7 2 | 24.5.72 |
Attache : Landy ; 120 km/h | |
50 87 21-47 374-4 2 | 16.6.72 |
50 87 21-47 388-4 2 | 14.6.72 |
50 87 21-47 408-0 2 | 6.6.72 |
Attache : Lille ; 140 km/h |
120 g (NEM : 96 à 125 g)
Le fait que les portes centrales aient été condamnées en fin de carrière et donc leurs marchepieds et mains montoires supprimés a été respecté (et il n’y a pas de trou correspondant !).
La gravure des boîtes d’essieu est remarquable : il y a non seulement le sigle Athermos, mais le nom du fabricant en dessous !
Pour une fois, LS Models n’a pas été avare en pièces détachées. On trouve non seulement des pièces de détaillage : accouplements de frein, conduites de chauffage, etc., mais aussi et surtout des pièces de remplacement : soufflets repliés, marchepieds (c’est heureux !), aérateurs, mains montoires, tampons. Bravo !
Cette fois, les attelages Fleischmann Profi se montent sans problème dans les boîtiers NEM, en insistant un peu. En revanche, j’ai constaté des déraillements en courbe de grand rayon dus à des tampons trop serrés, alors que le passage dans la même courbe se fait normalement avec un espace d’environ 0,5 mm entre tampons. Je soupçonne donc un blocage aléatoire de certains timons dans leur guide.
Voir :
Voitures fabriquées à 245 exemplaires de 1928 à 1936 pour la Compagnie du Nord. Numéros UIC : 50 87 21-47 360 à 444 (85 voitures), 50 87 21-60 445 à 471 (25 voitures dans la tranche), 50 87 21-17 251 à 329 (79 voitures) et 50 87 21-47 330 à 359 (30 voitures), ces numéros étant fonction du type de chauffage et de la vitesse limite (120 ou 140 km/h). Radiées pour les dernières en 1980. Masse environ 48 t.
Ces voitures étaient initialement du type C11 de 3e classe, no C11yi 15005 à 15249.
À couloir central, elles étaient équipées de 5 portes par côté (une tous les deux « compartiments ») et de deux WC centraux. En fin de carrière, la porte centrale était condamnée, le marchepied et la main montoire correspondants supprimés.
Je m’interroge sur la validité du concept de ces voitures, à portières multiples censées accélérer l’accès des voyageurs, mais chères et compliquées (galbe, serrure). De plus, le temps gagné à la montée des passagers n’était-il pas perdu par le fait qu’un agent devait longer toute la rame pour refermer ces portières ? Enfin, le galbe typique et prononcé des caisses, nécessaire pour laisser la place aux marchepieds, réduisait l’espace au niveau des pieds, rendant ces voitures assez — très ? — inconfortables./p>
Cliché Luc Beaumadier.
Cotes | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 20 850 | 239,7 | 240,0 |
Longueur châssis | 19 500 | 224,1 | 225,0 |
Largeur caisse | 2 860 | 32,9 | 33,2 |
Largeur aux marchepieds | 3 050 | 35,1 | 36,8 |
Hauteur | 4 000 | 46,0 | 46,1 |
Distance pivots | 14 000 | 160,9 | 161,0 |
Empattement bogie | 2 500 | 28,7 | 29,3 |
Diamètre roues | 920 | 10,6 | 10,5 |
Très jolies voitures. La jonction caisse-toit est visible, mais discrète et régulière. Un détail vient gâcher la bonne impression, c’est la trop grande largeur et le peu de discrétion des (nombreux) marchepieds. En effet, leur largeur ramenée au 1:1 est de plus de 3,2 m, pour un gabarit UIC de 3,15 m ! On notera que les montants de marchepieds passent devant la conduite de vapeur sur le modèle réduit, alors qu’ils passent derrière en réalité, en tout cas sur la voiture prise en photo. Ce surécartement s’explique sans doute par des nécessités d’inscription en courbe.