02/03/2023.
Cliché Patrick Meunier sur RailFanEurope.
REE MB-142
BB 16019 après GRG (traverses renforcées, etc.)
361 g / 380 mA
Locomotive extrêmement détaillée. La ligne de toiture, pantographes compris, est remarquable. Sous les bogies, la transmission Jacquemin à cardans est représentée, ainsi que les barres de traction basse. Je suis moins enthousiaste pour les faces de cabine, que je trouve surchargées de détails (en particulier les pincettes des phares, les reliefs des enjoliveurs et les câblots électriques). Les conduites d’air, rapportées, ne sont pas très droites. Les traverses de tamponnement, amovibles, sont légèrement inclinées, ce qui rend leur joint avec la caisse visible.
Un sachet de pièces est fourni, comprenant deux traverses de tamponnement supplémentaires, l’une avec tous les détails complets, l’autre avec ces détails raccourcis (y compris le câblot électrique, ce qui est peu compréhensible). On y trouve aussi quelques pièces de rechange (un essuie-glace, une antenne, un support de traction basse), et des plaques photogravées (constructeur et immatriculation). En effet, d’origine, ces marquages sont simplement tampographiés, et assez peu lisibles (voir photo). Les plaques gravées sont heureusement dans un métal couleur aluminium, et non jaunâtre, comme on pouvait le craindre.
Mécaniquement, la roue gauche de chaque essieu extrême est bandagée. Les bandages ont une hauteur de 0,825 mm. L’écartement dos à dos des roues, de 14,2 mm, n’est pas conforme à la NEM (14,5 ± 0,1). Attention : le remplacement d’un essieu, par exemple pour un essieu sans bandage, se solde par une grosse difficulté à remettre en place les lamelles de prise de courant, due à la présence de la transmission Jacquemin. Ce qui n’arrange rien, c’est que la zone métallique est très étroite à cause d’un voile de roue en plastique, même à l’intérieur. Sur mon exemplaire, un bogie ne prenait pas le courant sur un côté à cause de cela.
Le maintien en position repliée des pantographes fait appel à un petit
crochet assez discret sous l’archet. Voir une photo. Ces pantographes sont très fins et détaillés,
y compris les barres et les cornes
des archets. Détail remarquable : l’articulation de la bielle supérieure est faite sur la bielle
inférieure, comme en réalité, et non sur la jambe principale comme c’est le cas sur les
productions concurrentes. Un seul défaut regrettable demeure : la fixation par canon central,
que j’ai déjà supprimé sur la photo ci-contre.
Voir :
Locomotives construites en 62 exemplaires de 1958 à 1963 par Le Matériel de Traction Electrique MTE (groupement Jeumont-Schneider-Creusot). Puissance continue 4130 kW. Vitesse maximale : 160 km/h. Masse 88 t.
Les BB 16000 ont reçu à partir de 1975 des traverses renforcées en vue de la pose d’attelages automatiques (jamais réalisée), puis, à partir de 1985 environ, des prises d’interphonie situées au-dessus du pare-brise, ainsi que des marchepieds et des mains courantes sur les faces de cabine.
La 16019 est mise en service en décembre 1958 à La Chapelle. Dépôts successifs : Strasbourg (3-73), La Chapelle (01-76) et Achères (6-96). Elle est radiée en mars 2010.
Voir le Forum Loco-Revue sur les 16000 en général (plusieurs photos de différentes époques).
Cliché Patrick Meunier sur RailFanEurope.
1:87 | |||
---|---|---|---|
16 680 | 191,7 | 191,7 1 | |
15 420 2 | 177,2 | 176,7 | |
2 980 | 34,3 | 35,0 | |
3 650 | 42,0 | 42,7 3 | |
9 200 | 105,7 | 105,4 | |
3 200 | 36,8 | 37,0 | |
1 250 | 14,4 | 14,3 | |
|
Machine dans son état fin des années quatre-vingt : traverses de tamponnement renforcées, pose de prises d’interphonie, de marchepieds et de mains courantes sur les faces de cabines. J’aurais préféré l’état antérieur (milieu des années 1970).