28/04/202318/05/2023.
Cliché anonyme dans Ferrovissime hors-série 2014-2, p.44.
Jouef HJ2338
BB 12079
250 g / 350 mA.
Des pièces de détaillage sont déjà montées sur une face, mais pas sur l’autre : câblot et prise, demi-accouplement de frein, attelage à vis articulé. Ce dernier ne peut pas être configuré au repos, avec la manille accrochée sur la traverse de tête. Les marchepieds de face sont ajourés, en photodécoupe. Il y a aussi des pièces représentant les perches isolantes pour montée manuelle des pantographes, mais assez mal représentées.
Les pantographes sont les mêmes que sur les 14000/14100 de la marque ; ils sont fixés par une vis sur leur support. Malheureusement, ce dernier est affublé d’un canon central, pour le passage de la vis, qui n’existe pas en réalité, et qui sera peu discret si j’enlève la vis comme je le fais d’habitude.
On a reproché aux BB 12000 Trix d’avoir des ressorts de suspension secondaire collés aux balanciers des bogies. Ici, ils sont bien fixés au châssis, mais, cette fois, pas assez en retrait par rapport à celui-ci.
Les timons n’ont pas d’élongation, et sont munis d’une queue d’aronde conforme à la NEM 363 (boîtier pour tête d’attelage en cas de manque de place). Le serrage de la tête d’attelage ne paraît pas très efficace. Des têtes adaptées existent chez Fleischmann sous la référence Profi 6570, et chez Roco sous les références 40281, 40286 ou 40287 (« harpons »). Des rallonges d’attelage à queue d’aronde se trouvent dans le sachet de pièces.
Les roues ont des flancs décorés. Leur écartement dos à dos est conforme (14,4 mm). Les boudins ont une hauteur de 0,8 mm.
Au point de vue électrique, en courant continu, la machine consomme 350 mA au patinage, et 860 mA moteur bloqué.
L’installation d’un décodeur 21MTC ne pose pas de difficulté, si ce n’est que le démontage de la caisse est délicat (mains montoires à enlever, vis assez difficiles à atteindre). Le support de décodeur se trouve sous le capot arrière, c.-à-d. vers l’extrémité où est monté un attelage.
Voir :
Locomotives à courant alternatif monophasé 25 kV 50 Hz, à redresseurs et moteurs série à courant continu. Elles sont construites en 148 exemplaires de 1954 à 1961, en trois sous-séries :
Puissance continue 2473 kW (3360 ch). Vitesse maximale : 120 km/h. Effort de traction continu 16600 / 18600 daN, masse 85,6 / 81,3 t suivant sous-séries.
Parmi les différentes séries de machines dites « fers à repasser » construites pour expérimenter l’alimentation en 25 kV / 50 Hz sur l’artère Nord-Est (dite Valenciennes - Thionville), ce sont les BB 12000 équipées d’un graduateur (sorte de transformateur variable), de redresseurs et de moteurs à courant continu qui ont donné le plus de satisfaction, dépassant même largement les spécifications de leur cahier des charges initial. C’est pourquoi leur schéma a été ensuite reconduit sur toutes les séries monophasées qui ont suivi, et même sur certaines machines bicourant.
La BB 12079 est mise en service en septembre 1957 à Strasbourg. Dépôts successifs : Lens (janvier 1958), Aulnoye (décembre 1969), Mohon (septembre 1979). Elle est radiée en novembre 1988.
Cliché anonyme dans Ferrovissime hors-série 2014-2, p.44.
1:87 | |||
---|---|---|---|
15 200 | 174,7 | 174,8 | |
14 010 | 161,0 | 161,5 | |
cabine | 2 900 | 33,3 | 33,5 |
châssis | 34,5 | ||
3 695 | 42,5 | 42,3 | |
8 200 | 94,3 | 93,9 | |
3 200 | 36,8 | 36,7 | |
1 250 | 14,4 | 14,4 |
Dépôt de Mohon, ce qui situe la période entre 1980 et 1988.
Gravure fine. Le respect de l’échelle est quasi parfait.