24/11/2012.
Il est nécessaire de trouver l’exposition juste (comme toujours en photographie me direz-vous), sauf qu’ici, d’une part, nous avons le temps de la régler « aux petits oignons », et, d’autre part, si nous utilisons un logiciel de combinaison d’images, il faut que cette exposition soit constante d’une photo à l’autre.
Premier point : il faut sélectionner le mode « exposition manuelle ». Ainsi, une fois les réglages effectués, ils ne pourront plus changer.
Si vous avez le choix entre mesure ponctuelle « spot », mesure multizone et mesure pondérée, choisissez l’une de ces deux dernières. De toute façon, la mesure ne donnera qu’un point de départ. Réglez votre diaphragme autour de f/8 (voir profondeur de champ) et la vitesse sur la valeur indiquée par l’appareil. Prenez une photo. Il y a de fortes chances qu’elle soit sous exposée. En effet, le fond blanc (si vous en avez prévu un), prépondérant, trompe le posemètre. L’appareil corrige la luminosité globalement trop forte en choisissant un temps de pose trop court.
Ne vous fiez pas à l’aspect de la photo sur l’écran de votre appareil : il est réglé très lumineux pour rester lisible au soleil, et donne une fausse impression de clarté à l’image.
Le seul moyen convenable de juger de l’exposition à la prise de vues, c’est l’histogramme. C’est une sorte de graphique qui donne le nombre de pixels qui ont été exposés à une certaine luminosité. Les faibles luminosités sont à gauche (on dit « les ombres »), et les fortes sont à droite.
Dans l’exemple ci-dessus, la partie droite, celle des fortes lumières, est pratiquement vide : c’est la preuve de la sous exposition.
Il va donc falloir procéder à des essais successifs, en augmentant le temps de pose par tiers ou par demi « vitesse », et afficher à chaque fois l’histogramme, jusqu’à obtenir que la courbe vienne toucher le point le plus à droite. Pas plus ! Sinon, on court à la surexposition cette fois ! Ici, on est passé de 1/350e à 1/125e.
On voit qu’une partie de l’histogramme qui était coupée à gauche devient apparente. En clair, cela signifie qu’il y aura davantage de détails dans les parties sombres.
Remarque : les photos de cette page sont de mauvaise qualité, car ce sont des photos d’écran. De plus, il y a quelques reflets dus à des lumières parasites — sur la première photo, on peut même voir le reflet de l’appareil qui prend la vue ! Mais l’important est de comprendre qu’en « poussant » l’histogramme vers la droite, sans excès, on va obtenir des ombres plus détaillées, et par conséquent une image globalement plus riche.