13/10/201916/10/2019.
Il faut distribuer quatre fils d’un bout à l’autre de la rame : le fil positif commun d’alimentation (bleu dans la norme DCC) ; les fils de commande des feux arrière, blanc et jaune ; et celui de commande de l’éclairage des compartiments, vert. Il faut donc des connecteurs à quatre broches. Leur nécessaire miniaturisation m’a fait choisir des barrettes au pas de 1,27 mm, mâles et femelles.
Cette photo montre la fixation de la partie mâle sur une barre d’attelage. Les deux broches centrales sont pliées à 90° et insérées puis collées dans des trous percés sur la barre, pour la tenue mécanique.
Le problème de ces barrettes est que les broches ne tiennent pas bien surtout après avoir chauffé lors du soudage des fils. Ayant constaté cela, j’ai fabriqué de tout petits circuits imprimés (épaisseur 0,8 mm) pour renforcer les connecteurs, tant mâle que femelle.
Ci-dessous, le timon est volontairement déboîté, donc un peu sorti. Le connecteur dépasse en réalité à peine du plan du soufflet. On voit bien le circuit imprimé du connecteur en passant la loupe sur la photo. Notez que ce circuit imprimé remplace purement et simplement le support en plastique d’origine, qui est enlevé après soudage. Cela permet de conserver suffisamment de longueur pour les broches.
Survolez la photo pour zoomer.
Vue du connecteur femelle, soudé directement en l’air sur les fils.
Survolez la photo pour zoomer.
Note : les couleurs des fils ne sont pas respectées, car je ne disposais pas à ce moment de toutes les couleurs nécessaires. J’avais même commencé à tout câbler en noir, pour la discrétion, mais il y avait trop de risque d’erreur.
Bien que les connecteurs soient petits, ils gênent la rotation des timons en frottant sous les soufflets. Il faut donc fraiser ces derniers, la partie fixe sur une hauteur de 1,1 mm et une longueur de 4 mm (flèche rouge), et le bas du soufflet sur presque toute sa largeur, et sur une hauteur d’environ 2 mm (flèche verte).
Concernant la fausse motrice, il faut aussi pour la même raison fraiser l’arrière du châssis en zamak (flèche rouge). Cela se fait assez facilement. Finition à la lime douce.
Enfin, pour faciliter le dételage, j’ai adouci par quelques coups de lime les clips des timons, côté connecteur femelle. Ainsi, au moment de la séparation, le timon reste attaché à la voiture côté connecteur mâle, lequel ne risque pas de tirer sur ses fils et de les arracher.
Une dernière remarque. Le raccordement des connecteurs serait plus facile s’ils se trouvaient en dessous de la barre et non au-dessus, comme je l’ai fait pour la RGP Roco. Mais ici, les retours de châssis sous les attelages ne le permettaient pas.
Voici deux photos de l’attelage entre deux voitures. Dans la première, on voit… que l’on ne voit rien !