Page créée le 03/10/2019 ; mise à jour le 05/10/2019.
Ayant récemment acquis une troisième VSE, avec deux VTU, toutes en livrée C1, j’ai entrepris de lui poser un éclairage identique aux précédentes. Mais, comme dans quelques compositions, cette voiture est en queue de rame, j’ai voulu aussi l’équiper de fanaux.
A priori, ce n’est pas facile, car il y a très peu de place autour de l’intercirculation. De plus, les « verres » des lanternes font saillie à l’intérieur, ce qui pourrait favoriser les fuites de lumière.
Il faut donc utiliser des LED CMS les plus petites possibles. J’en ai en boîtier 0603, dont la partie active mesure 1 × 0,8 mm. Leur luminosité est de 160 mcd à courant nominal. Comme le circuit devra être à plat sur le dossier de la voiture, les composants devront être tournés vers l’intérieur de celle-ci, y compris les LED. Elles devront donc être placées en position retournée, et éclaireront par un trou percé dans le circuit. Ce trou doit avoir un diamètre de 1,3 mm.
Le typon est disponible sur le document PDF joint.
Voici le circuit monté, avec une résistance de 4,7 kΩ (ça pourrait être plus), et un ILS bistable de ma fabrication. Recto…
… et verso
On distingue les LED à travers leur trou.
Les branches du circuit sont recouvertes de scotch d’électricien. J’ai pensé utiliser de la gaine thermorétractable, mais elle aurait sans doute été trop épaisse. Ici, l’ennui est que la tranche du circuit n’est pas masquée, et qu’elle laisse passer un peu de lumière. Il faudra la peindre.
Remarque : ce circuit est trop haut et gêne la remise en place du toit (voir plus loin). J’ai un peu diminué cette hauteur sur le typon joint.
Pour monter le circuit, il va falloir fraiser une ouverture de chaque côté de la caisse, à ras du dossier, d’une largeur de 1,5 mm environ, et d’une longueur de 3,5 mm. Ce n’est pas trop difficile, le seul problème étant la sciure qui s’insinue partout. On voit sur la photo le circuit imprimé pas encore équipé ainsi que la fraise ⌀ 1 qui a servi à pratiquer les ouvertures.
On vérifie que le circuit s’insère bien dans les fraisages.
Ça passe, mais la descente du circuit est empêchée par la saillie des « verres » de fanaux dont j’ai déjà parlé. Il faut donc les raccourcir.
Comme ils sont légèrement collés, je les décolle en faisant levier avec un petit tournevis ; ensuite, ils sortent facilement de leur logement. Leur corps a un diamètre de 1,6 mm. Pour les raccourcir, il suffit de les placer dans un trou de ⌀ 1,6 fait dans une plaquette d’épaisseur 1 mm, puis de scier ou limer ce qui dépasse. Voici leur état avant et après sciage. Ensuite, il n’y a plus qu’à les remettre en place avec un peu de Kristal Klear.
Cette fois, le circuit, maintenant équipé, se positionne correctement.
Vue par-dessous. Les branches du circuit sont bien centrées grâce aux reliefs de la caisse.
Pour l’alimentation, on peut utiliser des fils qui parcourent toute la voiture (le circuit d’alimentation se trouvant à l’autre bout), mais j’ai préféré utiliser des rubans de cuivre autocollants. J’aurais pu refaire un circuit imprimé avec une piste supplémentaire — car la piste +VCC (fil bleu) existe déjà — mais, pour une seule application, j’ai préféré reprendre l’ancien.
Après montage de la réglette d’éclairage comme pour les voitures précédentes, et raccordement de tous les fils, il ne reste plus qu’à tester le fonctionnement.
Le rebord du toit doit être fraisé pour pouvoir le refermer correctement.
En médaillon, l’autre extrémité intacte pour comparaison.
Voiture bonne pour le service.
Note : bien que ce ne soit pas très visible ici, l’éclairage est plus froid que dans les voitures précédentes, car les vitres sont moins colorées. Il y a un manque d’homogénéité regrettable.