Page créée le 22/09/2017 ; mise à jour le 18/05/2021.
Des trous symétriques ⌀ 1,6 mm sont pratiqués à chaque extrémité à l’aide d’un gabarit en époxy (pas indispensable, mais permet d’aller un peu plus vite tout en gardant un aspect propre).
Un guide-fil constitué d’un « pont » en Evergreen ép. 0,5 posé sur deux « piliers » de section 1 × 2 mm est collé à proximité de l’ouverture du timon à élongation. Il pourra être peint en gris foncé pour plus de discrétion.
Voici un bogie mis en place avec ses fils passant sous le guide-fil puis à travers les trous venant d’être percés.
Le fil le plus éloigné des toilettes chemine entre châssis et aménagement, maintenu par un peu de Patafix.
On peut distinguer sur la photo des plaquettes en plexiglas ép. 0,5 collées sur les équerres de timon, car ce dernier a tendance à s’en échapper. Ces plaquettes ne gênent pas la remise en place de l’aménagement.
Le remontage de l’aménagement ne pose aucun problème. Il suffit de le reclipser (attention au détrompage), en prenant garde de bien faire passer les fils dans les encoches prévues.
Pour les vitrages, épaissis par le décor, c’est plus délicat : j’utilise une « carte de crédit XXL » taillée sur mesure, en polystyrène ép. 0,5, d’abord entre caisse et vitrages, puis, lorsque l’obstacle est franchi, entre vitrages et aménagement. Cette carte agit un peu comme un chausse-pied ! Cela évite que le papier décor ne soit détérioré au passage. Il faut agir très progressivement et alternativement d’un côté et de l’autre.
C’est le moment de remonter les portes d’accès et d’intercirculation. Le vitrage de ces dernières maintient l’extrémité de l’aménagement.
Pas de problème particulier ici non plus. Après soudure des fils et test du fonctionnement, la réglette est collée en place sur ses supports avec de la Kristal Klear, de façon à pouvoir la démonter en cas de besoin.
Remarque : chose invisible ici, j’ai collé sur la face inférieure de la réglette une chute de papier photo inutilisée pour masquer le circuit imprimé. J’avais pensé à utiliser des tubes Evergreen coupés en deux pour imiter les vasques des voitures réelles, mais, d’une part, je n’ai pas réussi à couper proprement ces tubes, et, d’autre part, l’effet obtenu n’était pas satisfaisant : il aurait fallu un éclairement continu, et non ponctuel comme avec les LED.
Note : depuis, j’ai remplacé les réglettes faites à la maison par d’autres plus professionnelles, bien que pas encore parfaites. Elles sont munies d’une commande à ILS central — plus besoin de se demander à quelle extrémité il se trouve — et d’un convertisseur 60 V permettant un temps bien plus long de maintien en cas de coupure, comme je l’ai décrit dans l’article Multiplicateur de tension pour éclairage de voiture. En voici quelques-unes :
Très facile. Il faut simplement faire attention au détrompage : un tout petit pion à une extrémité de la caisse doit s’engager dans une petite encoche du toit. Si ce dernier est monté à l’envers, il va bâiller légèrement.
Un « bâillement » peut être aussi dû au fait que les soudures des fils de la réglette sont trop épaisses. Il suffit de limer ce qui dépasse pour résoudre ce problème.
Normalement, le toit est maintenu plaqué sur la caisse par deux petits ergots qui s’encastrent dans les mortaises des bourrelets d’intercirculation.
Pour les mains montoires, j’ai utilisé de la corde de guitare ⌀ 0,4 (usagée !) pliée avec un gabarit. Les trous ⌀ 0,5 sont percés grâce à un gabarit récupéré des voitures Corail VTU LS Models. Ce gabarit doit être usiné pour laisser passer le moignon de main montoire moulé avec la caisse. En effet, je laisse ceux-ci en place : les enlever pourrait abîmer la caisse et nécessiterait des reprises de peinture.
J’effectue le perçage avec une mini perceuse. Je casse beaucoup moins de forets de cette façon plutôt qu’à main levée. J’utilise une alimentation de laboratoire, la tension réglée pour une vitesse moyenne (6 V environ) et la limitation de courant telle que je puisse bloquer le mandrin avec l’index sans difficulté (0,5 A environ).
J’engage le foret dans le gabarit perceuse bloquée, puis je relâche progressivement le mandrin. La main est posée sur la caisse (protégée par une serviette en papier), ce qui permet de la maintenir et d’éviter tout tremblement.
Noter que l’on est obligé de faire cette opération après remontage de la voiture, puisque le gabarit s’appuie sur la porte et sur le rebord du toit.
Il reste à monter éventuellement des câblots de chauffage de récupération.