Amélioration de la 1607 SNCB Vitrains (4)

Page créée le 21/12/2013.

Pantographes

J’avais acheté un ensemble de quatre pantographes LS Models pour CC 40100, dont un, bipalette, pour remplacer celui que j’avais cassé sur ma 1502 LSM. Je me disais bien que les autres me serviraient un jour. Seul défaut : il n’y a pas de panto 15 kV dont l’archet devrait être plus large (22,4 mm). Mais comme les archets 25 kV LSM ont déjà une largeur trop importante (20,5 au lieu de 16,7), cela ne se verra pas beaucoup.

Premier point à vérifier : les entraxes des isolateurs sont-ils les mêmes ? Réponse : oui ! Isolateurs qui ne sont pas très jolis, d’ailleurs, avec nombreuses bavures de moulage et carottes d’injection.

Suppression des bossages de fixation

Les bossages de fixation des pantos font ⌀ 4. J’en enlève la plus grande partie avec un foret ⌀ 5. L’idéal serait de terminer avec une fraise cylindrique ⌀ 4, mais je n’en ai pas. Pour éviter le masticage (je n’aime pas !), je finis donc avec un foret de ⌀ 4,2 en pénétrant un peu dans le toit, puis je pose une pastille de carte plastique ⌀ 4, ép. 0,25, découpée à l’emporte-pièce et collée à la colle Kibri pour maquette, qui, en faisant fondre le plastique, va combler quelque peu l’interstice restant.

Un peu de peinture Humbrol, mélange de gris foncé mat n^o 32 avec un peu de blanc n^o 34 et une touche de bleu n^o 14 fera l’affaire, peinture qui sera lustrée après séchage. Le résultat ⓐ n’est pas trop visible, n’est-ce pas ? En revanche, je m’aperçois sur la photo qu’il faudrait boucher le trou taraudé, et raccourcir la tige du vérin…

Le collage des pantos sur les isolateurs, à la Kristal Klear, ne pose pas de difficulté. Ce collage est faible, mais mieux vaut panto décollé que panto cassé !

Limitation de l’extension des pantographes

Là, il ne faut pas avoir bu trop de café : je vais poser une cale pour limiter l’extension des pantos. Un petit rectangle de carte plastique ép. 0,35, d’environ 1 × 2 mm, noirci au feutre pour plus de discrétion, est maintenu coincé par la butée du bras principal, panto levé, et collé avec une micro-goutte de cyano (repère ⓑ sur la photo ci-dessus). Ne pas déborder, sinon le panto ne pourra plus être replié !

À propos de cyano, j’ai remarqué quelque chose, mais je réinvente peut-être la roue : une goutte posée sur un papier paraffiné, du genre qui sert à protéger les adhésifs double-face, reste utilisable environ dix minutes ! Elle a même tendance à rouler dessus comme une goutte d’eau.

Et voici le résultat final.