21/12/2013.
Photo prise après modification. Les pantos sont des LS Models.
Une aubaine : j’ai trouvé ce modèle en solde à 99 €. Air connu : les feux rouges ne sont pas séparés des blancs. Mais, petite originalité, les fanaux frontaux, nécessaires pour une circulation internationale, qui sont censés être éclairés, ne le sont pas !
Je trouve aussi les pantos particulièrement grossiers. Que voulez-vous, on s’habitue facilement au luxe !
Enfin, toutes les pièces de détaillage sont à monter, sauf (quand même !) les pantos et la ligne de toit. C’est peut-être la rançon d’une fabrication européenne au coût de main d’œuvre dissuasif. Cela ne me dérange pas, pour le moment, car je ne tremblote pas encore trop. Ce qui m’ennuie un peu, ce sont les rambardes photogravées, donc plates et non rondes.
Consommation maximale moteur bloqué sous 12 V CC : 1,1 A ; consommation au patinage dans les mêmes conditions : 0,5 A. L’intensité des feux est correcte, même un peu faiblarde, surtout les rouges.
Après avoir levé la caisse (attention, les clips ne sont pas aux endroits indiqués sur la notice, mais plus proches des pivots de bogies), je découvre pour une fois un circuit imprimé simple et clair, malgré l’absence de sérigraphie. Il est à simple face, et les pistes sont faciles à suivre. Les fils qui relient ce circuit à celui des LED des feux sont : bleu pour le commun positif, rouge pour la LED rouge et noir pour la LED blanche.
Chaque LED est alimentée par une résistance CMS de grande dimension, de 1 kΩ.
Jusqu’ici, tout va bien.
Si on soulève la plaquette support des LED, on découvre les conduits de lumière des feux. Premier hic : les deux (rouge et blanc) sont reliés, sans doute pour faciliter leur mise en place et leur maintien. Mais c’est la porte ouverte aux fuites de lumière, et c’est bien ce qui se passe.
Deuxième hic : la notice indique comment placer le conduit de lumière du fanal frontal (enlever l’aménagement de cabine, enlever la « vitre » du fanal, la remplacer par le conduit). Outre le fait que la cabine n’est pas du tout facile à remonter, car clipsée sur les vitrages qui profitent de l’opération pour sortir de leur logement, et qui tendent à se tordre, il y a plus ennuyeux : ce conduit de lumière n’est en communication avec aucune source de lumière !
C’est un gag qui me rappelle celui de la remorque Decauville Roco qui a, elle, une lampe enfermée dans un cagibi donc parfaitement invisible de l’extérieur, et privée de conduit de lumière. Si Vitrains et Roco s’associaient, on pourrait espérer à la fois la source de lumière et son conduit ! Navrant !
NB : les repères de composants sont de moi, car il n’y a aucun marquage sur le circuit imprimé.
En rouge, les modifications à effectuer pour séparer les feux rouges : pas trop compliqué, n’est-ce pas ?