Page créée le 24/10/2015 ; mise à jour le 30/06/2020.
La platine remplace le circuit à lampes d’origine, avec les mêmes dimensions, mais ne comporte que les résistances de limitation des LED des feux arrières. Ces LED étant les mêmes que celles de la motrice, les valeurs des résistances sont aussi les mêmes.
Le circuit des fanaux est visible sur la même photo. Sa seule particularité est d’être muni de deux pattes venant s’insérer dans les fraisages du châssis dont on a parlé précédemment. L’arrière de la plaque et les côtés des LED sont peints en noir : toujours les fuites de lumière…
À noter une erreur sur les points de perçage pour les plots de maintien, erreur corrigée ensuite sur les documents.
Ce câblage sera plus simple que pour la motrice, car le châssis, en plastique, présente des surfaces plus uniformes. J’utilise pour relier l’avant à l’arrière des rubans de cuivre autocollant. Évidemment, ils doivent être isolés au passage sur le lest. Je ne fais pas confiance à la couche de colle pour cet isolement. Du scotch d’électricien, ici bleu, est donc d’abord collé sur le lest. De part et d’autre de celui-ci, j’isole thermiquement cette fois le plastique du châssis, là où seront pratiquées les soudures, par des chutes de circuit imprimé ép. 0,8 non cuivré collées avec un point de cyanoacrylate ou de Uhu Strong & Safe.
Notez qu’il n’y a que trois fils concernés, car le vert est directement raccordé sur la réglette d’éclairage.
À gauche, les rubans sont connectés aux fils provenant de l’attelage. À droite, ils le sont à la platine d’alimentation des fanaux.
Parcourez l’image avec la souris pour en avoir une vue plus détaillée.
Autant le dire tout de suite : il serait sûrement beaucoup plus facile et rapide d’installer un attelage électrique à quatre pôles du commerce. Il a l’avantage, par sa symétrie, de permettre d’atteler de chaque côté d’un même véhicule (ce qui n’aurait pas un intérêt extraordinaire ici). Mais, vu sa taille, je ne suis pas sûr qu’il puisse fonctionner sans buter quelque part.
Et voici le mien, vu de dessous :
Cet attelage, du genre barre rigide, est réalisé en époxy ép. 0,8. Il se compose de deux parties :
Le plus difficile à réaliser est la forme tourmentée des queues d’aronde. Même si vous avez une fraiseuse numérique, ce qui n’est pas mon cas, vous devrez de toute façon reprendre à la lime les angles rentrants, qui doivent être vifs.
Ensuite, le soudage des fils (au pas de 1,27 mm) vous semblera une partie de plaisir.
Un petit avantage de cette solution est que l’espace entre motrice et remorque est réduit de 1 mm (car c’est moi qui décide !) par rapport à un attelage standard : l’espace entre les deux boîtiers NEM, normalement de 15 mm, est ici de 14, ceci sans gêner l’élongation.
Concernant l’implantation dans les boîtiers NEM, dont la hauteur interne minimale est de 1,7 mm selon NEM 362, il faut considérer que l’épaisseur totale sera composée :
Remarques
Voici une vue de l’accouplement des deux voitures. Dommage qu’il reste un intervalle entre les soufflets ; il suffirait d’encastrer un peu plus les tampons dans leur boisseau. À étudier…
Note : sur le modèle ci-dessus, j’ai étudié un attelage électrique faisant appel à des composants professionnels. Voir l’article.
J’ai oublié d’en parler, même si ça va de soi : les conduits de lumière des fanaux sont à enlever, mais il faut en couper les extrémités pour les replacer dans leur logement.
En cas de dépose d’un essieu de la motrice, pour changer un bandage par exemple, veillez à démonter les timoneries de frein — qu’il ne faut donc pas coller — car elles risquent d’être détériorées par le moyeu proéminent des roues.
Quant aux prises genre Kheops, très pénibles à monter (mais il y a du rab), elles doivent être placées avec la petite excroissance vers le bas (pas évident sur la notice), comme en témoigne cette photo. Au passage, on voit que Roco a « oublié » les porte-lanternes.
Pour les LED, le fournisseur est la boutique LED-Megashop sur ebay. Prix variables selon quantité.
Les LED bicolores, qui sont données pour une température de couleur de 2700 à 3500 K, sont, en tout cas pour les miennes, plus proches de 2700. Employées seules, cela ne poserait pas de problème. Mais en comparaison avec le fanal frontal à 3500 K, cela se voit ! J’ai à peu près résolu ce problème en intercalant pour ce dernier un filtre jaune découpé dans un protège-cahier.
Pour les résistances CMS, j’ai trouvé un distributeur en Pologne dont les tarifs sont pratiquement de moitié inférieurs aux plus bas que j’ai trouvé en France (0,76 € les 100 pièces de même valeur, prix 2015). Seul petit problème : la traduction parfois approximative du site en français : par « prix net », il faut comprendre prix hors taxes, et, naturellement, par « prix brut », prix TTC ! Il s’agit de Transfer Multisort Elektronik (TME). Il y a sur ce site une fonctionnalité très intéressante, que j’aimerais trouver ailleurs, surtout lorsqu’on doit commander de nombreux articles : c’est la possibilité de leur envoyer directement un fichier Excel, ou au format texte avec séparateur, en respectant bien sûr quelques contraintes sur l’ordre et le contenu des colonnes.
Les connecteurs au pas de 1,27 mm sont achetés chez Conrad.
À en croire la boutique LED-Megashop, les LED bicolores proposées ont les deux diodes (la rouge et la blanche) orientées dans le même sens. Or, lorsque je les avais achetées, en 2013, elles étaient en sens contraire, avec pourtant la même référence. Le circuit des fanaux de la remorque n’est valable que pour le type tête-bêche !
Sachet de deux attelages conducteurs
à quatre pôles Roco réf. 40345
13,90 € la paire — prix 2015
chez Train-modélisme.com
Carte présensibilisée, simple face, code 2926932
300 × 200 × 0.4 mm, 35 µm, FR4
14,35 € — prix 2015 chez RS particuliers