Page créée le 31/10/2014.
D’habitude, on fait passer les fils de raccordement des bogies à la réglette d’éclairage par les toilettes, dans lesquelles on place aussi un redresseur et un condensateur. Mais, dans les voitures Nord Rapide, les toilettes sont au centre ! Il n’y a aucun endroit pour le passage des fils en toute discrétion, à part peut-être entre châssis et aménagement. Mais la place est occupée par un lest. J’ai essayé cette solution : il est délicat de maintenir les fils dans cette position. J’ai donc tenté autre chose : les faire passer dans l’épaisseur d’une cloison de compartiments !
Il y a bien une autre solution que j’aurais employée si je l’avais connue à ce moment. C’est celle du ruban de cuivre autocollant. Mince comme les pistes d’un circuit imprimé, ce ruban serait passé sans aucun problème entre châssis et aménagement.
C’est jouable : les cloisons font 1,2 mm d’épaisseur dans leur partie la plus mince, et il n’y a que 8 mm environ à parcourir « à découvert » avant de passer derrière les dossiers de sièges, qui pourront masquer une sortie accidentelle du foret. Je pense pouvoir percer à ⌀ 0,6 pour des fils ⌀ 0,5.
Naturellement, il faut que l’aménagement à percer soit fermement maintenu dans un étau et parfaitement horizontal.
Pour dévier le moins possible, je commence avec un foret carbure ①, très rigide (et cassant !), mais trop court pour atteindre le bas. Je finis donc avec un foret classique ② très, trop souple. Il faut travailler à vitesse très réduite, sinon la matière s’échauffe et se déforme.
Il faut aussi dégager souvent le foret pour débourrer, disons tous les millimètres d’avance. Il faut percer deux trous par cloison, un par fil, à un entraxe d’environ 3 à 4 mm. Même avec toutes ces précautions, je n’ai pu éviter parfois de déboucher un peu trop tôt, mais ça ne s’est pas trop mal passé.
Voici les fils installés. Je craignais des difficultés pour les introduire, mais cela s’est bien passé. Il est important qu’ils coulissent facilement, pour rentrer l’excédent sous le toit après leur soudage sur les bogies.
Ce n’est pas terminé : quand la caisse sera remontée, ses traverses munies de leurs jolis, quoique à peu près invisibles, porte-bagages viendront se positionner juste au dessus des cloisons, risquant de bloquer les fils. Il faut donc percer, ou mieux fraiser, les traverses concernées. Évidemment, ce fraisage doit se trouver au dessus des perçages de cloison.
Je préfère que tout le système d’éclairage soit indépendant du toit, de façon à pouvoir l’enlever sans risque. Les réglettes d’éclairage sont donc collées non sous le toit, mais sur la caisse, par l’intermédiaire d’entretoises, avec de l’adhésif double-face épais. Ces entretoises sont découpées dans du polystyrène de 4 mm. Au nombre de trois, elles sont collées sur les traverses de caisse extrêmes ① et sur une située vers le milieu de la voiture, en fonction des possibilités. Le collage se fait à la colle liquide pour maquette, genre Kibri.
Sur la première voiture terminée, j’ai constaté des fuites de lumière entre caisse et toit, surtout au niveau des portes. Je colle donc un profilé Evergreen carré de 1 mm (2) tout le long de la caisse, derrière les clips de fixation du toit. Ce collage est également réalisé à la colle pour maquette. Il y a bien sûr un profilé de chaque côté. Ces profilés seront peints en noir.
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