16/05/2017.

Dessin du portique - suite

Rails et chariots de treuils

Je n’ai pas de photo montrant les rails de roulement des chariots. En me basant sur le diagramme, j’ai estimé qu’il serait suffisamment ressemblant de mettre des profilés rectangulaires, voire carrés, d’environ 70 mm de côté. Il faut aussi prévoir des butées d’extrémité pour les capteurs de fin de course.

Concernant les chariots, l’affaire est plus complexe, et je n’ai que des vues partielles. Ici comme pour d’autres détails, la forme des capots a évolué au cours des années. Je désire représenter les modèles les plus anciens, avec le moteur électrique — de direction — qui dépasse à l’arrière. On peut penser que c’était pour améliorer la ventilation.

Voici d’abord une photo du côté extérieur, où l’on voit bien le couvercle du ventilateur de moteur qui fait saillie hors du carter de protection. Noter la forme bien particulière du capot.

NB : j’ai accentué par un trait la limite du capot sur le ciel, qui était très peu visible.

Vue arrière du chariot

Côté intérieur, c’est encore moins évident, avec un boîtier de raccordement électrique, sans doute un dispositif de traction du câble d’alimentation suspendu, le rail support de câble, et le système de contrôle de position relative des deux chariots, qui semble assez différent de celui vu sur des modèles plus récents.

En l’absence de photo plus précise, je vais être amené à simplifier beaucoup, plutôt que d’inventer.

Vue avant du chariot

  1. Boîtier de raccordement électrique
  2. Système de contrôle de position
  3. Rail support de câble d’alimentation
  4. Garde corps
  5. Support de rail

Voici le résultat de ces cogitations. Pour les cotes, je me suis d’abord basé sur celles du diagramme, en particulier pour l’empattement (1500 mm). Une fois le tout modélisé, je me suis aperçu que la taille du chariot était bien trop grande, incohérente avec les photos. Pas étonnant d’ailleurs, si on considère l’augmentation de puissance de levage de la 2e génération. J’ai donc repris une photo presque de face dont j’ai rectifié la perspective. À partir de cette photo, et sur la base de la longueur de la poutre, j’ai recalculé la taille du chariot :

Photo du chariot sur la poutre

Pour ne pas me compliquer les choses, j’ai simplement appliqué un coefficient de 75 % sur la longueur, ce qui me donne une valeur de 1875 au lieu de 1855 sur l’image, valeur très proche. En revanche, pas de modification sur la largeur : il faut bien respecter l’écartement des rails, à moins de supposer que toutes les dimensions aient été changées entre les générations successives de portiques… J’ai conservé aussi le diamètre des galets (300 mm), déjà petit, qu’il aurait été osé de réduire encore plus.

Dessin des chariots

Moufle

La moufle n’est pas la pièce la plus compliquée, mais ici encore je vais devoir faire des suppositions. Elle est constituée de deux carters cylindriques creux contenant les poulies, réunis par une pièce de forme indéterminée, que j’ai choisi de faire parallélépipédique, qui supporte le crochet. Une sorte de ceinture en tôle enserre le tout horizontalement.

Photo du palan

Pour les cotes d’ensemble et pour le crochet, j’ai eu le même problème de taille trop grande par rapport aux photos. Le palan réel ancien ne pouvait avoir le diamètre mesuré de 800 mm. Comme pour les chariots, j’ai réduit un peu arbitrairement ses dimensions à 75 %, d’où un diamètre retenu de 600 mm.

Dessins du palan

Plaque de charge et logo

J’ai aussi posé la plaque de charge maximale et le logo SNCF. Je n’en parlerais pas si ces éléments ne m’avaient pas posé quelque problème. En effet, ni un texte tout bête (Dessin / Texte) ni une image bitmap (Insérer / Image tramée...) ne consentaient à s’afficher en mode Rendu réaliste. Il a fallu déclarer les images en tant que matériau « collé » sur des plaques dessinées sous forme de région.

Bilan d’étape

Voici une vue d’ensemble pour conclure cette étape, avec en médaillon la plaque de charge et le logo SNCF.

Vue du portique avec les palans

À comparer avec cette photo (voir aussi ici).

Vue du portique de Dunkerque

Et pour la suite ?

Il reste à améliorer le dessin des moteurs de translation, à dessiner les câbles divers, la prise de courant par trolley triphasé, et, surtout, à modéliser le spreader. Ce dernier point représente un gros morceau ; je vais sans doute me contenter de l’évoquer (châssis et éventuellement pinces de préhension pour semi-remorques).