Page créée le 9/12/2020.
Fourgon Dd4s DEV Roco rehaussé, aménagements intérieurs et éclairage.
En fait, il y a plutôt à ajouter qu’à modifier : il n’y a pas d’aménagement intérieur. Même s’il est peu visible, il l’est suffisamment pour briller par son absence, notamment par les volets roulants et le compartiment du chef de train.
D’autre part, le véhicule est trop bas de presque 1 mm. Il faudra donc le rehausser.
Bien que ce ne soit pas prévu pour le moment, ce fourgon gagnerait aussi à être équipé de marchepieds plus fins et de bogies plus conformes. En revanche, je vais fixer les marchepieds du compartiment chef de train sur les bogies.
Enfin, je vais installer un éclairage intérieur ainsi que des feux, comme je le fais sur les fourgons Jouef.
La caisse se démonte assez facilement. Il suffit d’écarter légèrement les flancs et de tirer le châssis à l’aide d’un des coffres. Pour éviter leur détérioration, il vaut mieux démonter les marchepieds. Démonter les bogies. Déclipser les couvercles de timons, qui ne seront pas réutilisés. Faire sauter les clips qui retiennent le lest et l’enlever provisoirement.
À gauche du châssis se trouve celui d’un Jouef en cours d’aménagement lui aussi. Comparer la finesse des marchepieds en photodécoupe montés sur le Jouef et ceux du Roco… Ainsi que celle des tampons (Trix PBA vs. Roco). On aperçoit les embryons de cloisons franchement laids qu’il va falloir supprimer.
Dans la caisse, j’enlève les vitrages d’extrémité en vue de la pose des feux.
Bien qu’il faille en théorie un rehaussement de 1 mm, je me contente de 0,7 mm. Un essai montrera qu’il suffit de 0,5 mm côté portée en un point.
J’ai oublié de dire que j’ai remplacé les roues Roco, ⌀ 11, par des roues de chez micro-modele, ⌀ 10,4.
Les pivots sont creusés d’environ 1 mm par le dessus pour laisser du jeu aux bogies.
Comparons le résultat avec une voiture UIC de REE, attelée successivement aux deux extrémités du fourgon.
La hauteur est portée à 45,15 / 45,20 au lieu de 44,30 / 44,50 initialement selon l’extrémité, pour une hauteur à l’échelle de 45,29. Le résultat est très correct tant au niveau des tampons que des bourrelets UIC. En revanche, le vert du fourgon qui tire un peu sur l’épinard n’est pas très convaincant…
Pour que le fourgon puisse circuler avec les petits marchepieds montés, la seule solution est de les fixer non sur le châssis, mais sur les bogies. Ce sera fait avec deux broches en corde à piano ⌀ 0,4. La distance entre les broches doit être de 6 mm.
D’abord, perçage des marchepieds. Il y a derrière la marche supérieure un moulage cylindrique qui semble idéal pour cela. Le marchepied est fixé dans l’étau avec un support d’épaisseur 2,5 mm inséré entre les deux marches.
Cliquez sur la photo pour une vue rapprochée.
Perçage des longerons.
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Insertion des broches en corde à piano ⌀ 0,4, longueur 5,2 pour venir à ras de l’intérieur du longeron. Collage à la cyano (devant et derrière).
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Notez que les broches sont chanfreinées.
Montage des marchepieds. On voit que les perçages ont traversé la marche. Un peu de mastic corrigera cela.
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Cet aménagement ne sera pas très détaillé. Une simple évocation suffira. Le plan coté est donné dans ce document PDF. L’ensemble est en carte plastique d’épaisseur 1 mm.
Le châssis possède, comme déjà évoqué, des pseudo-cloisons qu’il faut découper, en conservant cependant de petites excroissances semblables aux autres pour le maintien des vitrages. Même sort pour les tenons qui retenaient le lest : la surface doit être la plus plane possible. La cote d’arasement correspond à l’épaisseur du lest.
Survolez l’image pour en voir les détails.
Voici les pièces découpées.
On vérifie que la base de l’aménagement s’insère correctement dans le châssis. Elle joue parfaitement le rôle de maintien en place des timons.
La paroi principale (le long du couloir plus les deux extrémités) est d’un seul tenant. Les angles intérieurs sont fraisés à 90° sur environ les trois-quarts de l’épaisseur, voir dans le médaillon. La pièce est ensuite pliée prudemment, collée dans les angles (colle liquide à maquette) puis maintenue par du ruban adhésif pendant le séchage. Les petites cloisons sont ajoutées. L’ensemble est enfin collé sur la base.
Il est possible de peindre cet aménagement, un beige clair me semble approprié.
Les volets roulants sont représentés par de l’aluminium ménager collé sur un adhésif double-face, rainuré tous les millimètres à l’aide d’un stylo-bille vide. Une fois la feuille tracée, elle est découpée à la bonne largeur, et sur une hauteur correspondant à deux fois celle de la cloison. Les volets seront collés à cheval sur cette dernière.
Survolez l’image pour en voir les détails.
Remarquer en particulier les volets roulants et les morceaux d’adhésif
double-face collés sur le lest remis en place, destinés à fixer
l’aménagement.
Résultat.