Page créée le 04/12/2012.
Les pantographes d’origine Sommerfeldt ne sont pas vraiment fins. J’ai décidé de les changer pour des LS Models (ceux de la 16500) plus fragiles, certes, mais beaucoup plus beaux.
Premier problème : l’entraxe des isolateurs n’est pas le même. En longueur, ça va : les deux pantos ont un entraxe de 14,5 mm. Mais en largeur, le Sommerfeldt fait 14 mm contre 13 mm pour le LSM. La logique aurait voulu que je reperce l’emplacement des pieds à 13 mm, avec cependant le risque des trous tangents, ce qui impliquait rebouchage, retouche de peinture et perçage. J’ai voulu éviter cela en jouant sur l’entraxe des pantos LSM, malgré le risque de casse, car leur pied semble être en zamak. J’ai donc dans un premier temps aminci les pieds à la lime, puis je les ai écartés très doucement, et tout s’est heureusement bien passé. Mais je ne le referais pas !
Deuxième problème : l’axe de fixation est centré sur les pantos LSM, pas sur les Sommerfeldt, ce qui m’a amené à ovaliser le trou de la toiture. Ici encore, je ne le referais pas : je préfère maintenant ne pas visser les pantos. Je me contente d’un peu de Kristal Klear ou équivalent pour maintenir le pied et les isolateurs. C’est mieux pour l’esthétique, et il y a moins de risque de destruction d’un panto par arrachement : en cas d’accrochage, il sort simplement de son logement.
Troisième problème : la fixation des pantos LSM est prévue par canon lisse dans lequel une vis Parker est censée venir faire son propre taraudage : c’est risqué parce qu’il faut forcer ; quoi qu’il en soit, à la première tentative, la vis a foiré. J’ai donc repercé le canon au ⌀ 1,6 (sans traverser !) puis je l’ai taraudé à M2, la fixation se faisant par vis (M2 bien sûr), par l’intérieur de la caisse. Encore une raison pour ne pas fixer les pantos !
Enfin, mais cela a été fait après la prise de la photo ci-dessous, l’extension des pantos a été limitée, comme sur la Série 16 Vitrains, et aussi sur toutes mes locos à pantographes unijambistes LS Models, par des petites cales entre châssis et jambe principale. Cela est visible sur la photo en début d’article.
Bon. Certes, il manque encore des petits détails que l’on trouverait sur une production récente : porte-lanternes, porte-drapeaux, attaches de plaques de train (« Flèche d’or) », etc. Mais elle me plaît bien quand même. Dommage que Roco n’ait pas sorti la version verte à traverses renforcées, même si ces traverses ont fait l’objet de polémiques… À l’époque, j’avais trouvé que cette transformation avait défiguré cette machine. Ce n’était pourtant que le début : livrée béton, suppression des enjoliveurs, etc. À la fin, elle ne ressemblait plus à rien, elle qui, avec sa sœur 9200, avait été considérée comme la plus esthétique des machines françaises, et pas seulement en France, pour preuve le nombre de reproductions qui en avait été faites !