Page créée le 23/02/2015 ; mise à jour le 27/01/2024.
Le toit étant démonté (par les deux fameuses vis et un très léger encliquetage), on constate qu’un emplacement pour une réglette spécifique a été prévu. Elle sera prise en sandwich entre les cloisons de compartiments et des contre-cloisons qui leur font face sous le pavillon. Incidemment, ces nervures raidissent parfaitement le toit. Encore une fois, pourquoi ne pas avoir raidi aussi le haut de caisse ?
L’espace restant fait 8 mm de large sur 0,8 d’épaisseur. Au niveau des dossiers, il y a des bossages manifestement prévus pour maintenir la réglette par clipsage. Tout ceci impose pratiquement les dimensions de ladite réglette ; ce sera (L × l × e en mm) : 251 × 7,6 × 0,8.
Voici ma solution (valable seulement en numérique). Cliquez sur l’image pour voir le circuit en entier et en vraie grandeur (PDF 140 Ko).
Remarque : depuis 2022, ces réglettes « maison » ont été remplacées par d’autres de ma conception, mais fabriquées chez JLCPCB.
Même si j’étais partisan des lamelles frottant sur les axes, cette solution me paraît difficile à appliquer ici, vu la complexité et le détaillage des bogies. D’autre part, il n’y a pas de paliers en laiton, et l’espace entre roue et plaque de garde est restreint. Je suppose que REE a voulu coller au plus près à la réalité.
J’ai donc tenté une solution à la Roco, avec des tôles minces doublant les flancs de bogie et servant de paliers conducteurs. Mais il faut que cette solution soit efficace, relativement facile à mettre en œuvre, et n’introduise pas de frottement supplémentaire, ce qui irait à l’encontre du but recherché.
Voici le plan d’un tel palier. La forme du bas lui permet d’arriver à ras de la boîte d’essieu et d’être ainsi quasi-invisible. Le raccordement électrique se fera par le haut.
J’ai découpé des bandes de 5 mm dans une tôle de laiton d’épaisseur 0,2 mm. Tous les 8 mm (cela aurait pu être plus serré), j’ai « embouti » une forme conique, grâce à un axe d’essieu à pointe et à une matrice formée d’une plaque d’acier d’abord percée d’un trou cylindrique ⌀ 1,5 mm dont l’entrée a été évasée avec une fraise diamantée, pour atteindre à peu près le diamètre 2 mm. Il faut que l’embouti conique soit assez grand pour ne pas flotter dans le logement du bogie (question de centrage), mais pas trop pour pouvoir se plaquer correctement.
Il reste ensuite à débiter cette bande en tronçons suivant le plan, à mettre chaque palier en forme, à l’étamer vers le haut…
L’outil de découpe visible sur cette photo est de ceux que l’on regrette de ne pas avoir connus plus tôt. Il s’agit de la pince coupante Xuron 440 dont l’utilité première est de découper le maillechort photogravé. Ce sont en fait des ciseaux à lames courtes, très pratiques pour couper de la tôle fine.
… et à le coller, à la cyanoacrylate, à l’intérieur de la plaque de garde. Pendant cette opération, il est maintenu en place par un faux axe (deux demi-axes manchonnés) extensible pour s’adapter à la longueur voulue.
Attention : les barres de liaison des sabots de frein cassent comme du verre. Les ressorts à pincette de suspension secondaire sont aussi très fragiles. On ne peut tenir un bogie que par le cadre du châssis ou entre deux boîtes d’essieu.
Pince coupante pour photodécoupe
24,80 € — prix 2015
Miniatures Passion réf. XUR440