10/07/2012.
Mais, quoi qu’il en soit, pour simplifier la commande, je vais alimenter les moteurs en redressé mono alternance. Je m’explique : un inverseur à deux positions a son point commun relié à une alimentation alternative (transfo). Ses deux autres bornes sont reliées à celles du moteur par deux diodes, en sens contraire l’une de l’autre. Dans une position, le moteur reçoit une tension dont la valeur moyenne est positive, et tourne donc jusqu’à atteindre la position fin de course. Dans l’autre position du commutateur, il reçoit une tension dont la valeur moyenne est négative et tourne donc dans l’autre sens. Voici le schéma.
NB : l’inverseur peut être le contact « RT » (repos-travail) d’un relais ; les diodes sont à proximité, voire directement soudées dessus.
Ce système a plusieurs mérites : d’abord, la simplicité du câblage, un seul fil par aiguillage, plus un fil commun à tous les moteurs ! Ensuite, en plaçant un condensateur (non polarisé, mais on peut s’arranger, voir ci-dessous) aux bornes du moteur, non seulement on lisse quelque peu le courant, mais on peut régler la tension moyenne et donc la vitesse du moteur en jouant sur la valeur de la capacité, ce qui est appréciable quand on considère le peu d’homogénéité des performances de ces moteurs. Avec une sortie transfo de 15 V, certains moteurs ne nécessitent aucun condensateur, d’autres en réclament un jusqu’à 1000 µF !
Pour de telles capacités, les condensateurs non polarisés sont encombrants, difficiles à trouver et chers (exemple : 8,50 € pour 200 µF / 35 V, au lieu de 1,50 € pour un polarisé). Or le courant s’inverse en fonction de la commande de l’aiguille, et un condensateur polarisé classique n’aime pas du tout être branché à l’envers. Solution : en brancher deux en opposition, comme sur le schéma ci-dessus.